140 emplois touchés par l’arrêt des productions de Galileo, Joule et Edison chez Intel

Les suppressions d’emplois concernent les équipes de Santa Clara et de Leixlip en Irlande dédiés aux micro-PC pour l’embarqué d’Intel.

Intel s’apprêterait à supprimer près de 140 postes. Cette nouvelle vague(lette) de licenciements serait la conséquence de l’arrêt de sa ligne de produits micro-PC (Joule, Edison et Galileo). Près d’une centaine de personnes auraient déjà quitté le siège de Santa Clara, rapporte le Silicon Valley Business Journal. Trois douzaines d’autres basées au campus de County Kildare à Leixlip en Irlande devraient suivre, selon The Times.

Une activité trop peu rentable

L’équipe irlandaise est issue du groupe Quark, du nom du processeur éponyme, qui avait produit la première micro carte-mère du constructeur, Galileo, en s’associant à la communauté Arduino, et dont les plans sont accessibles en Open Source. Galileo visait à venir concurrencer le marché ouvert par Raspberry Py avec des solutions destinées aux développeurs pour le monde de l’embarqué, notamment. Joule et Edison étaient produits depuis la Silicon Valley.

Cette restructuration est la conséquence des choix stratégiques d’Intel. Si la division IoT, dans laquelle s’intègrent les concurrents du Raspberry Py affiche une croissance annuelle de 11% au premier trimestre 2017 à 721 millions de dollars, elle représente moins de 5% des ventes de l’entreprise. Une part visiblement trop faible aux yeux des dirigeants.

Deuxième vague de départs de l’année

Intel n’abandonne néanmoins pas le marché promis comme juteux de l’Internet des objets (IoT). Curie, sa puce destinée au marché des wearables, est toujours dans les cartons jusqu’à nouvel ordre. Et une Compute Card destinée à transformer téléviseurs et autres écrans en PC sera commercialisée prochainement. Le fondeur de Santa Clara est également présent dans la voiture connectée, avec l’acquisition de Mobileye en mars dernier.

Cette nouvelle vague de départs est la deuxième chez Intel depuis le début de l’année. Fin 2016, l’entreprise informait l’Etat de Californie de la suppression de 84 postes à Santa Clara. Des mouvements qui venaient s’ajouter aux 12 000 suppressions d’emplois annoncées en avril 2016. Intel emploie aujourd’hui 106 000 personnes dans le monde.


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