Adobe Reader adopte la signature électronique

La visionneuse PDF d’Adobe gère désormais la signature électronique de documents. Une plate-forme cloud simplifiera la collaboration en situation de mobilité, minimisant les allées et venues entre les impressions.

Adobe opère à cœur ouvert sa visionneuse PDF et y adjoint une fonctionnalité de signature électronique gratuite, accessible en mode desktop ou mobile (Android et iOS). Une technologie cloud collaborative complémente cette offre tournée vers la dématérialisation.

Adobe Reader X 10.1.3 signe ainsi la fin des impressions préalables à l’apposition de toute signature. L’objectif n’est pas de redéfinir ces tâches, mais d’en transférer intégralement l’exécution sur le web, aussi bien pour des documents administratifs couchés sur papier que des contenus numériques par essence, tels les contrats de licence des logiciels.

Dans le collimateur d’Adobe, le fameux bureau sans papier. À cet effet, la nouvelle version de Reader permet à ses utilisateurs de signer directement du bout des doigts sur un écran tactile (avec un dispositif de pointage sur les plates-formes traditionnelles), d’ajouter d’éventuelles annotations et d’orchestrer dans la foulée un partage dudit fichier PDF avec toute tierce partie… sans jamais avoir à imprimer quoi que ce soit.

Un service connecté

Le CTO d’Adobe, Kevin Lynch, confirme ces aspirations au « zéro papier ». « Une copie de chaque document est conservée dans le cloud ; il suffit de se connecter au service Echosign [hérité du rachat de la société du même nom, NDLR] pour y avoir accès, à tout moment, notamment en déplacement », résume l’intéressé. Les contenus ainsi archivés sont téléchargeables depuis tout navigateur Internet.

Indépendamment du bénéfice de la signature électronique, il est fortement recommandé d’effectuer la mise à jour du produit, qu’habitent des failles critiques relatives au module Java, à l’installeur ainsi qu’à un dépassement de capacité mémoire lors de la manipulation de polices de caractères TrueType (source : ITespresso.fr). Ces vulnérabilités auraient d’ores et déjà fait l’objet de plusieurs tentatives d’injection de code malicieux. Windows, Mac OS X et Linux sont tous affectés.