Alcatel-Lucent considère la cession d’actifs non stratégiques

Pour renforcer son bilan, l’équipementier réseau franco-américain Alcatel-Lucent pourrait vendre ses activités dédiées aux câbles sous-marins et au matériel de téléphonie d’entreprise.

Après avoir annoncé supprimer 5490 postes dont 1430 en France et présenté des résultats trimestriels décevants, Alcatel-Lucent envisage la vente de certaines de ses activités, rapportent Reuters et La Tribune.

Pour renforcer son bilan et rembourser une partie de ses dettes (2,2 milliards d’euros d’ici à 2015), l’équipementier réseau franco-américain considère « différentes alternatives », dont la cession d’actifs non stratégiques tels que les câbles sous-marins et le matériel de téléphonie d’entreprise.

Les repreneurs potentiels

Dédiée à la fabrication, l’installation et la maintenance d’infrastructures, la division câbles sous-marins d’Alcatel-Lucent emploie près de 800 personnes en France, selon les syndicats. Des acteurs comme le Français Nexans et l’Italien Prysmian pourraient être intéressés.

Quant à l’entité matériel de téléphonie à destination des entreprises, elle pourrait attirer des groupes comme le Canadien Mitel et le Germano-Américain Siemens Enterprise Communications.

Après la vente de Genesys à Permira pour 1,5 milliard de dollars l’an dernier, la cession de ces deux entités rapporterait au moins 400 millions d’euros à Alcatel-Lucent, d’après Goldman Sachs. Cette somme pourrait être complétée du fruit d’une autre vente, celle de l’entité dédiée aux systèmes de radiofréquences (Radio Frequency Systems – RFS).

Outre la cession d’actifs, Alcatel-Lucent, qui a enregistré au troisième trimestre de son exercice fiscal 2012 une perte de 146 millions d’euros, cherche également à monétiser son portefeuille de 29.000 brevets, mais ne souhaite pas accorder de licences « à n’importe quel prix ».

Dans cet esprit, l’accord de licence avec le courtier RPX a été modifié.


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