AMD n’est pas à vendre… mais s’interroge sur son avenir

Le fondeur américain AMD, en difficulté, aurait fait appel aux services de JPMorgan Chase & Co pour étudier différentes options concernant son avenir. Cependant, la vente de l’entreprise dans son ensemble ne serait pas d’actualité.

Le fabricant américain de processeurs AMD (Advanced Micro Devices), en pleine restructuration, fait l’objet de rumeurs quant à son avenir après la publication mardi 13 novembre d’une information par Reuters.

Pour qui sonne le glas ?

Selon l’agence de presse anglo-canadienne, qui fait référence à des sources anonymes, AMD aurait engagé des experts financiers de JPMorgan Chase & Co.

Ceux-ci auraient été chargés d’étudier différentes options concernant l’avenir d’AMD, parmi lesquelles une vente potentielle. Toutefois, il ne s’agirait pas de vendre l’ensemble de la société, mais éventuellement de céder certains actifs, tels que des brevets.

Pour tenter de mettre un terme aux spéculations, AMD a indiqué mardi soir dans un email transmis à Reuters :

« Le conseil d’administration et la direction d’AMD estiment que la stratégie de l’entreprise actuellement menée pour stimuler la croissance à long terme […] est la bonne approche pour améliorer la valeur actionnariale. AMD ne recherche pas activement à vendre l’entreprise ou d’importants actifs en ce moment. »

Quoi qu’il en soit, la rumeur a entraîné une hausse passagère du titre. L’action AMD a clôturé en augmentation de 5 % à 2,09 dollars mardi à New York, avant de reculer lors des échanges après-Bourse à 2,05 dollars.

AMD dans la tourmente

Dominé par ses rivaux Intel et Nvidia, AMD a présenté le mois dernier des résultats décevants.

AMD, qui souffre du recul de la demande sur le marché des PC, a enregistré une perte nette de 157 millions de dollars au troisième trimestre de son exercice 2012, contre un bénéfice de 97 millions de dollars à la même période l’an dernier.

Parallèlement à la publication de ses résultats, la firme a annoncé engager un nouveau plan de restructuration avec l’objectif de réduire ses coûts de plus de 200 millions de dollars d’ici la fin 2013.

Sur un effectif total d’environ 11.700 collaborateurs, plus de 1700 emplois seront supprimés.