Assurances plus chères pour les Internautes ?

Disséminer dates de vacances et détails – d’apparence anodine – sur son logis pourrait valoir des primes d’assurance gonflées aux Internautes.

Les assureurs commencent à s’inquiéter de l’usage que leurs clients font des réseaux sociaux. Et les dits clients, feraient bien, eux, de s’inquiéter du montant de leurs primes. Cet été, au Royaume-Uni, le cabinet d’assurances Legal & General a publié une étude, « Digital crime report », analysant la ressource que représentent les réseaux sociaux pour les cambrioleurs. Facebook et Twitter, par exemple, constituent des mines d’informations pour les voleurs, d’après l’étude. Ils peuvent y trouver des dates de vacances de leurs cibles potentielles, mais également des détails utiles pour choisir le candidat idéal au cambriolage.

Chat +Twitter = prime au cube

Ainsi, les possesseurs déclarés d’un matou ou d’un chien ne savent peut -être pas qu’ils divulguent une information sensible : pour les voleurs, la présence de ces animaux dans un logis rimerait– toujours d’après l’étude – avec habitation mal protégée (pas d’alarme sonore, éventuelle chatière…). Pis, la propension des Internautes – notamment néophytes – à faire « friend » avec n’importe qui, serait une aubaine pour les potentiels voleurs, éventuellement travestis en amoureux des chats.

«Pour l’instant, nous sommes simplement entrain de faire prendre conscience aux gens qu’ils doivent être attentifs aux informations qu’ils postent sur les réseaux sociaux », explique Berni Ryan, porte parole du cabinet Legal & General. « Nous n’avons pas de projet à court terme d’augmentation de nos primes »,poursuit-il. A moyen terme, toutefois, gageons que l’industrie de l’assurance intègrera le « risque réseau social » dans le calcul de ses primes.