Atos veut entrer dans le capital du russe ITSK

Atos va renforcer sa base de clientèle en Russie grâce à un partenariat stratégique signé avec Gazprom Neft et Sibur. Cet accord doit se traduire par une entrée de la SSII française dans le capital de ITSK, entreprise commune créée par les deux industriels russes.

À l’issue des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi (lire : Sotchi, les olympiades du piratage ?), Atos annonce la signature d’un protocole d’accord stratégique avec le groupe pétrolier Gazprom Neft et la référence russe de la pétrochimie Sibur. Dans le cadre de ce partenariat « de long terme », la SSII d’origine française va entrer dans le capital de ITSK, entreprise informatique commune de Gazprom Neft et Sibur, en rachetant des parts du groupe pétrochimique.

Atos renforce son activité en Russie

Les éléments financiers de l’accord restent, à ce jour, confidentiels. Le protocole a été signé par Charles Dehelly, directeur général adjoint d’Atos, Vitaly Baranov, vice-président du conseil d’administration de Gazprom Neft et président du conseil de ITSK, et Dimitry Konov, directeur général de Sibur (tous les trois en photo).

L’objectif de cette alliance signée « avec deux des plus grandes entreprises russes de renommée internationale » est double, a expliqué Charles Dehelly. Il s’agit à la fois d’accélérer le développement international d’Atos et de renforcer sa présence en Russie, marché où le fournisseur de services informatiques se distingue depuis la finalisation du rachat de Siemens IT Solutions and Services en 2011. ITSK, de son côté, pourra s’appuyer sur les réseaux internationaux d’Atos.

ITSK accélère son développement

« Gazprom Neft et Sibur, en constituant ITSK, cherchaient à améliorer l’efficacité de leurs divisions informatiques », a commenté Vitaly Baranov. Un investisseur stratégique comme Atos, expérimenté et reconnu sur les marchés concurrentiels des services et  solutions informatiques, « peut aider ITSK à accéder au rang des acteurs importants du secteur », a-t-il ajouté.

L’accord ficelé à l’occasion des JO de Sotchi, dont Atos, qui a orchestré avec succès l’ensemble du système d’information, fut l’un des principaux sponsors, reste soumis à l’approbation des conseils d’administration des entreprises concernées et des autorités de régulation en charge de ce dossier.


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