Atos se veut le fer de lance des supercalculateurs exaflopiques

4 Curie Bull © CEA

Le Bull sequana d’Atos trace la voie vers de futurs clusters pouvant atteindre une puissance de calcul de 1 exaflops.

Thierry Breton, PDG d’Atos, va présenter aujourd’hui le Bull Sequana du CEA, un supercalculateur de nouvelle génération qui permettra d’atteindre – d’ici 2020 – une puissance de l’ordre de l’exaflops, soit 1000 pétaflops.

« Atos est l’un des trois ou quatre acteurs mondiaux à savoir concevoir et fabriquer aujourd’hui des supercalculateurs, et le seul européen. C’est une fierté pour notre entreprise, mais surtout un avantage compétitif pour nos clients qui bénéficient d’une puissance de calcul exceptionnelle leur permettant de valoriser chaque jour davantage leurs données et de se réinventer. À l’horizon 2020, avec sequana, nous atteindrons l’exaflop et le milliard de milliards d’opérations par seconde. »

Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, sera présent lors de cette annonce très stratégique pour le monde de la recherche, mais également pour le secteur de l’analyse Big Data, friande en traitements lourds.

x86 ou Power ?

Bull Sequana se veut 10 fois moins gourmand en énergie que les machines d’aujourd’hui et 10 fois plus dense à performances équivalentes. Dans ce contexte, il est difficile de croire que la firme va poursuivre sur sa voie actuelle, consistant à s’appuyer sur des processeurs classiques.

L’entrée en lice massive d’accélérateurs de calcul semble la voie privilégiée pour cette nouvelle génération de supercalculateurs. Atos optera-t-il pour des Xeon Phi d’Intel, ou ira-t-il chercher une solution plus originale, comme le couple Power+Nvidia ? Réponse cet après-midi.

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