Bases de données : IBM et Microsoft talonnent Oracle

L’éditeur est toujours le leader mais sa part du gâteau s’amoindrit au fil des mois et des années.

Selon une étude d’IDC sur les bases de données relationnelles (un marché évalué à 13 milliards de dollars), l’éditeur Oracle tient toujours le haut du pavé avec 39,4% de part de marché. Mais les ventes du fournisseur sont en repli de 5% par rapport à 2001, alors que la concurrence se fait de plus en plus pressante.

IBM suit en effet de très près avec 33,6% de part de marché. Ses ventes ont progressé de 9%. Vient ensuite Microsoft avec 11,1% de part de marché et des ventes en hausse de 11,1%. A eux trois, ces fournisseurs représentent plus de 80% du marché, preuve que le secteur est hyper-concentré. Affaire de positionnement Selon IDC, ces résultats s’expliquent par le positionnement respectif des trois éditeurs: Présent au sein des grands comptes, Oracle a souffert des restrictions budgétaires qui ont frappé ces entreprises en 2002. IBM, pour sa part, gagne des contrats par le biais de son entité de prestation de services, laquelle contribue à vendre tant sa base de données DB2 que son serveur d’applications WebSphere. Quant à Microsoft, avec son produit moins coûteux et plus facile à utiliser que ceux d’Oracle et IBM, il domine le segment très lucratif des PME. Oracle est-il en train de perdre sa couronne ? La chose pourrait arriver plus vite que prévu. Car si IDC place encore l’entreprise à la première place, ce n’est pas le cas du Gartner: ce dernier, dans une étude différente, place déjà Oracle à la deuxième place, derrière IBM.