Bill Gates et Satya Nadella étaient contre le rachat de Nokia par Microsoft

Steve Ballmer a dû lutter pour imposer sa volonté de racheter la branche terminaux mobiles de Nokia. Parmi ses opposants, Bill Gates et Satya Nadella.

La fin de règne de Steve Ballmer à la tête de Microsoft a été marquée par une dispute entre celui qui était alors encore le CEO de la firme, Bill Gates, son prédécesseur, et Satya Nadella, celui qui allait devenir son successeur. C’est ce que révèle Bloomberg dans un article détaillé.

La cause de cette dispute résidait dans le changement de cap opéré par Steve Ballmer, dont le point d’orgue était le rachat de la division terminaux mobiles de Nokia pour une somme de 7,2 milliards de dollars (voir « Mobilité : Microsoft se paye les Lumia de Nokia et pourrait récupérer Elop »).

Plusieurs dirigeants de la firme, dont Bill Gates et Satya Nadella, se seraient opposés à ce rachat, provoquant ainsi la colère de Steve Ballmer. Colère qui aurait largement participé à la dégradation des relations entre le patron de Microsoft et le conseil d’administration de la société.

Une décision maintenant acceptée

Steve Ballmer n’a pas manqué d’enfoncer le clou lors de sa visite à l’université d’Oxford, en Angleterre. « La chose que je regrette, c’est que nous n’ayons pas associé le matériel et le logiciel plus rapidement », déclarait-t-il (voir « Steve Ballmer : WhatsApp valait-il 19 milliards de dollars ? »).

Satya Nadella s’est depuis rangé à l’avis de Steve Ballmer. « C’est la bonne décision pour Microsoft », a-t-il admis récemment dans un communiqué. La question est de savoir qui, maintenant que Satya Nadella et Bill Gates ont pris un rôle majeur au sein de Microsoft, élèvera la voix pour souligner leurs futures erreurs stratégiques.


Voir aussi
Quiz Silicon.fr – Steve Ballmer et associés : les grands directeurs de Microsoft

Steve Ballmer : son parcours… en images

Steve Ballmer : son parcours… en images

Image 13 of 15

Microsoft acquiert Skype (mai 2011)
Un des plus beaux coups stratégiques en termes de croissance externe.