BlackBerry veut sa part du gâteau des véhicules autonomes

De plus en plus orienté sur la fourniture de logiciels et services, BlackBerry ne veut pas laisser passer l’opportunité d’équiper les véhicules autonomes avec ses solutions. Et dispose pour ce faire d’un atout, l’OS temps réel QNX.

Après Apple et Google, c’est au tour du Canadien BlackBerry de s’inviter dans le bal des voitures de prochaine génération.

La société va ouvrir ce jour un centre recherche dédié aux véhicules autonomes, devant un parterre de personnalités. Dont le premier ministre canadien, Justin Trudeau.

Les solutions de sécurité et de gestion des terminaux mobiles de la société devraient avoir une place importante dans ce projet. Mais pas seulement. L’OS embarqué QNX, se veut en effet un moteur de choix pour la nouvelle génération d’objets connectés qui déferle sur le marché. Des plus compacts à ceux nécessitant une forte puissance de calcul.

Un spécialiste de l’embarqué

QNX a fait ses preuves dans les applications critiques et le hard real-time. Il a ainsi équipé des sites particulièrement sensibles, par exemple dans le nucléaire. Mais ce n’est pas tout. Il est aussi déjà très présent dans le secteur automobile où il équipe nombre de consoles centrales et de systèmes de divertissement.

Lors du rachat de QNX par RIM (devenu par la suite BlackBerry), nous titrions alors sur l’opportunité que cela représentait pour la firme dans le secteur automobile (voir à ce propos notre article de 2010 « En rachetant QNX, RIM (BlackBerry) met un pied dans le secteur automobile »). Opportunité qui pourrait donc trouver un plus large écho en 2017 chez BlackBerry.

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