Les acheteurs aussi ont droit à leur solution de mobilité

Blog proposé par Ariba / SAP

La grande majorité des sociétés place le déploiement des applications métier sur mobile au cœur de leurs priorités stratégiques. Côté acheteurs, il faut néanmoins tenir compte du fait que nombre de tâches s’effectuent derrière un bureau.

Smartphones personnels et tablettes s’insinuent dans le cadre professionnel. Un phénomène baptisé « consumérisation ». Cette explosion des appareils mobiles dans l’entreprise a fait prendre conscience aux managers des possibilités de ces outils pour « fluidifier » les procédures et gagner du temps. Sans surprise, la grande majorité des sociétés placent donc le déploiement des applications métier sur mobile au cœur de leurs priorités stratégiques. Et le domaine des achats n’échappe pas à la règle, même s’il affiche un temps de retard par rapport à d’autres fonctions comme la vente ou la logistique.

Pour autant, on ne peut transposer telle quelle une application achat conçue pour le poste de travail sur un terminal mobile. Les contraintes ergonomiques de l’appareil impliquent de concevoir une interface épurée, une navigation intuitive où ne figurent que les fonctions utiles en situation de mobilité.

Or, beaucoup de tâches liées aux achats et à l’approvisionnement se pratiquent derrière un bureau. « L’ensemble des activités de sélection des fournisseurs par exemple s’exercent strictement derrière un PC », rappelle James Marland, vice-président en charge de la stratégie du réseau Ariba. Ce n’est donc pas le domaine le plus approprié pour déployer une solution mobile ». Le « sourcing » implique en effet de gérer des appels d’offres complexes et de rédiger des contrats incluant quantités de clauses. Même observation pour la gestion des contrats dont les procédures sont relativement longues.

La notion de réactivité est la clé

En revanche, la maintenance des équipements et la commande des pièces détachées est un domaine tout indiqué pour figurer au rang des premières applications mobiles à déployer. Qu’il s’agisse d’approvisionnement à gérer en urgence ou de maintenance préventive. « C’est la situation la plus intéressante puisque l’on doit s’atteler à un problème où la notion de temps est fondamentale », souligne James Marland. Passer commande pour un équipement sans repasser à son bureau puis suivre sa livraison intéresse de nombreux professionnels dans des secteurs variés comme l’énergie pétrolière et gazière, les « utilities », l’industrie ferroviaire ou aérienne, etc. L’interactivité offerte par le mobile grâce à la lecture de codes-barres et autres QR codes s’avère, qui plus est, particulièrement utile.

Plus généralement, un responsable des achats sera intéressé par la mise à disposition sur son mobile d’une synthèse des principales informations concernant son fournisseur à l’heure d’aller renégocier un contrat :  indicateurs de performance, dépense annuelle auprès de tel prestataire, risque encouru avec ledit fournisseur, ou encore évaluation de son degré de réactivité. Autres fonctions utiles pour l’acheteur, le résumé de la situation de ses demandes, et la possibilité d’approuver des commandes en cours.

Des fonctions inspirées des réseaux sociaux

Dans l’univers de la mobilité, les professionnels s’inspirent souvent des applications issues de l’univers grand public. Rien de surprenant donc à voir fleurir des interfaces qui ressemblent à s’y méprendre à la « timeline » de Facebook. C’est le cas chez Ariba où l’utilisateur peut désormais voir sur un seul écran l’historique d’une commande et l’enchainement des évènements afférents. Autre fonction inspirée cette fois du site de voyage TripAdvisor : la possibilité de solliciter la communauté des acheteurs du réseau Ariba afin d’engager des discussions à propos d’un fournisseur ou d’obtenir des renseignements sur le meilleur endroit pour acheter une imprimante. « Il faut voir l’introduction de ce type de fonctions comme une expérimentation », prévient toutefois James Marland. Nul ne sait en effet comment les acheteurs professionnels vont réellement s’approprier ces pratiques inspirées des réseaux sociaux et des forums grand public.

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