Borland : Gauntlet veille sur les stratégies ALM

L’éditeur lance Gauntlet, une solution de contrôle du développement qui vise
à fournir des métriques permettant d’identifier, isoler et régler tout problème
éventuel plus tôt dans le cycle de livraison du logiciel et donc d’en améliorer
la qualité

Borland continue de migrer des outils de développement vers l’ALM (Application Lifecycle Management, gestion du cycle de vie des applications). Avec l’annonce de Gauntlet, l’éditeur confirme cette stratégie : il n’entend plus seulement gérer les outils, mais également gérer les communications entre les outils, et assurer le suivi des données.

Nous nous sommes entretenus avec Bruno de Combiens, responsable marketing produits chez Borland France, de cette nouvelle stratégie.

« Ce que Borland essaye de développer prend corps. Notre vision du logiciel partout devient une réalité d’entreprise. C’est la raison d’exister de Borland qui s’est engagé dans un long processus de reconstruction, où le logiciel est la clé, et sur lequel on ne peut s’autoriser d’échec ni de niveaux de performances réduits. »

« Gauntlet est l’implémentation concrète de notre stratégie Open ALM, du cycle de vie ouvert. Il y a plusieurs aspects dans les problématiques de cycle de vie, et pas seulement sur les outils, mais aussi de gérer différentes communications entre les outils. Des problématiques multipliées par des facteurs de communication entre des outils de plusieurs éditeurs. Et qui doit fonctionner quelque soit l’outil qui est en face. »

Gauntlet donne de la visibilité et de l’information sur la donnée. Il apporte une valeur ajoutée pour la prise de décision en s’appuyant sur les outils existants pour gérer les ressources. Pour cela, il monitore en permanence ce qui se passe dès le niveau le plus bas, sur la gestion des sources et des versions. Il analyse les actions sur un ‘asset’, valide le contrôle du gestionnaire, analyse les opérations, par exemple en vérifiant la cohérence du modèle UML ou en avertissement lors de la transformation d’une source.

« Notre solution matérialise et donne du sens à l’information. Il donne de l’intelligence à l’information même si elle n’est pas traitée. Elle s’appuie sur les outils existants qui font le contrôle. Elle automatise la mise en place de ces outils de contrôle. Mais ceux-ci ne prennent du sens que s’il existe un gestionnaire de configurations. »

C’est pourquoi le niveau minimum de contrôle est un gestionnaire des versions des sources, le niveau au dessus est un gestionnaire de configurations, un moteur de workflow. C’est donc au dessus que vient se placer Gauntlet. On peut donc le présenter comme une grosse base de données alimentée par le gestionnaire de configurations. En revanche, il est indépendant des solutions technologiques présentes dans le système d’information.

« Ce que l’on veut, c’est mettre de l’intelligence au dessus, dans le développement, afin d’améliorer la qualité, ce qui est notre préoccupation ‘a priori’. Outiller là où c’est utile, automatiser les procédures de test. Et donner une vision sur le long terme des progrès afin de rendre le logiciel plus prévisible, sur les délais et la qualité. Ce n’est pas une préoccupation liée à l’outil, elle est transversale. »