Bourse : à la hausse malgré la déception de Cap Gemini

Les spéculations sur les fusions-acquisitions ont compensé des publications d’indices outre Atlantique jugées décevantes. La Bourse de Paris se maintient en territoire positif

La déception du jour est venue de

Cap Gemini qui chute de 8,81%. Non des résultats 2003, légèrement supérieurs aux attentes, mais des perspectives prudentes, donc décevantes, pour le premier semestre 2004 : la marge opérationnelle sera inférieure à celle du dernier semestre 2003. La Bourse de Paris a continué jeudi sur sa lancée initiée la veille. Le CAC40 gagne 0,32% à 3.714,49 points. Wall Street termine sur une note mitigée après la déception des publications macroéconomiques. Si le Dow Jones perd 0,20% à 10.580,14 points, le Nasdaq quant à lui confirme la santé du secteur technologique en progressant de 0,47% à 2.032,57 points. Aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d’allocation chômage ont augmenté de 6000, et les commandes de biens durables ont enregistré une baisse inattendue de 1,8% en janvier. L’euro continue sa décrue face au dollar – 1,2450 dollar pour 1 euro ? sur la perspective d’une réduction des taux directers demandée par Paris et Berlin, mais soumise à la décision du comité budgétaire de la Banque centrale européenne. Il faudra attendre encore une semaine avant de connaître l’avis de Jean-Claude Trichet. Oracle a beau rappeler que l’OPA contre PeopleSoft sera un succès, le gouvernement américain, par la voix du département de la Justice, s’est prononcé contre et entend s’y opposer. La Fronde contre M. Eisner chez Disney (suite) Le front anti Eisner, l’actuel CEO de Disney, se renforce, faisant barrage à sa réélection au poste de président du conseil d’administration, le 3 mars prochain. Après le premier fonds de retraite américain, Calpers, c’est au tour du second, le fonds de l’Etat de New York, d’annoncer son intention de voter contre. Le contrôleur des finances de l’Etat a justifié sa décision : « Le contrôle étroit de la prise de décision à la fois comme PDG et président du conseil interroge sur l’engagement [de Michael Eisner] à des réformes de gouvernance d’entreprise« . Et il a ajouté : « Sous sa direction, Disney ne s’est pas bien comporté depuis plusieurs années (..)« . De plus, Michael Eisner doit maintenant affronter une rumeur, prise très au sérieux, selon laquelle sur son incitation le conseil d’administration de Disney n’aurait pas révélé aux actionnaires l’offre de Comcast.