Bourse : alerte sur Deutsche Telekom, les telcos plongent

Les places boursières ont débuté la semaine à la hausse, dans le sillage des
technos, à l’exception notable des valeurs télécoms

L’opérateur historique allemand Deutsche Telekom, premier opérateur télécoms européen, a déprimé toute la Bourse ou presque. Pour rappel, il vient de publier un ‘profit warning‘, deuxième avertissement sur ses résultats à six mois d’intervalle. Le titre DT a plongé de plus de -4 %, mais surtout il a entraîné derrière lui toutes les valeurs télécoms européennes, dont France Télécom qui a reculé de -0,89 %.

Après Business Objects en fin de semaine, c’est au tour de l’allemand SAP d’être au c?ur de rumeurs d’un intérêt que lui porterait l’américain Oracle, devenu à coups d’acquisitions massives son plus gros concurrent. Si la rumeur s’avérait fondée, une riposte pourrait venir de Microsoft, les deux groupes ayant déjà cherché, sans succès, à convoler?

Aidées par la bonne tenue de Wall Street et les fusions-acquisitions, les places boursières ont ouvert la semaine à la hausse. A la Bourse de Paris, le CAC40a gagné 0,67 % à 5.619,70 points.

L’euro a repris du terrain sur le dollar, à 1,2938 dollar pour 1 euro, le marché des changes reste prudent à la veille de la réunion de la Fed. Le cours du pétrole se stabilise sur les 55 dollars, le baril de brut léger s’est affiché à 55,09 dollars au Nymex.

Les technos ont joué la hausse : Oberthur CS a progressé de 3,69 %, Dassault Systèmes 2,26 %, Iliad 2,07 %, Gemalto 2,01 %, EADS 1,71 %, Steria 1,20 %, Alcatel-Lucent 0,90 %, Capgemini 0,81 %, Sopra Group 0,80 %, Vivendi 0,79 %, GFI Informatique 0,60 %, Ubi Soft 0,46 %, Alten 0,17 %, Thomson 0,07 %, Business Objects 0,07 %. Gemplus et Infogrames sont restés stables.

Quelques baisses : STMicroelectronics -0,07 %, Atos Origin -0,07 %, Altran -0,74 %, Ingenico -2,30 %, Soitec -3,02 %.

A Wall Street, le titre Altiris, société de servi ces logiciels, a bondi de plus de 20 % après l’annonce de son rachat par Symantec. Mais celui-ci est à l’inverse sanctionné par les marchés, les analystes jugeant le prix de l’acquisition, 830 millions de dollars, nettement trop élevé.