Bourse : les valeurs informatiques se replient

La Bourse de Paris a chuté très légèrement, sur le recul des indices américains et les hésitations de Wall Street, tandis que le dollar continue de se déprécier, et que la France échappe, de peu, à la récession

La Bourse de Paris termine à l’étale, le CAC40 termine sur un frémissement à la hausse de 0,04% à 3.412,5 points. Wall Street clôture à la baisse, le Dow Jones perd 0,11% à 9.852,90 points, et le Nasdaq 0,29% à 1.967,35 points.

L’Insee a publié les chiffres de la croissance au troisième trimestre. En s’appréciant de 0,3/ 0,4%, le PIB met fin à deux trimestres de croissance négative, et efface la décrue du deuxième trimestre. Avec ce chiffre inattendu, la France échappe de justesse à la récession. Aux Etats-Unis, le nombre des demandes hebdomadaires d’allocations au chômage augmente légèrement de 13.000, suivant l’indécision des investisseurs, mais reste au plus bas de ces dernières années sur la moyenne des quatre dernières semaines. Quant à la balance commerciale américaine, elle accuse pour le mois de septembre un déséquilibre de 41,3 milliards de dollars, avec un bond de 3,3% des importations, alors que les analystes attendaient un chiffre nettement inférieur. La première SSII européenne, Cap Gemini, publie une chute de 17,8% de son chiffre d’affaires consolidé, à 1,337 milliards d’euros. Le titre enregistre la plus forte chute du CAC40, 2,52% à 41,78 euros. Les sociétés informatiques françaises accusent le coup. Le chiffre d’affaires trimestriel de GFI Informatique recule de 11,5% à 369 millions d’euros, celui de Sopra recule de 1,9% à 377,5 millions d’euros, ainsi que Steria qui recule de 4,2%. Alstom publie des résultats en net repli, mais conformes aux attentes, ce qui permet au titre de rebondir de 9,54% à 3,10 euros. Chiffre d’affaires semestriel en baisse de 19% à 8,854 milliards d’euros, commande en chute de 29% à 7,439 milliards d’euros et perte nette de 624 millions d’euros.