Bourse : souffle de reprise avec General Electric

Une éclaircie est venue ensoleiller le marché américain vendredi avec les commentaires optimistes du patron de General Electric, mais trop tard pour que la Bourse de Paris puisse en profiter pleinement. La semaine aura été marquée par les ‘profit warning’ de sociétés technologiques

La semaine boursière aura été marquée par la multiplication des avertissements sur les résultats d’entreprises, en particulier sur les technologiques américaines, ainsi que par les premières publications de résultats trimestriels jugés décevants.

Placée dans le sillage de Wall Street, la Bourse de Paris aura connue une semaine bien décevante, à l’image de ce vendredi 9 juin où elle termine en négatif sur un replie du CAC40 de 0,05% à 3.668,48 points. Sur la semaine, l’indice parisien encaisse un repli de 0,45%, le second consécutif ! La Bourse de New York enregistre un léger rebond, à la suite de la publication des bons résultats de General Electric, qui lui permet de terminer la semaine sur une note positive, à l’opposé de la tendance hebdomadaire. Le Dow Jones gagne 0,41% à 10.213,22 points, et le Nasdaq des valeurs technologiques 0,57% à 1.946,33 points. Le volume des transactions est cependant resté faible, ce qui minimise la tendance de Wall Street. Le dollar continue de s’affaiblir, une tendance qui pourrait selon les experts se prolonger à court terme avec les signes de ralentissement de l’économie américaine ! A Wall Street, l’euro termine à 1,2414 dollar. La tension reste forte sur le marché pétrolier. Au Nymex de New York, le baril de pétrole light crude oil s’est échangé toute la semaine au dessus des 40 dollars, mais termine ce vendredi en se plaçant juste au dessous à 39,96 dollars La surprise aux Etats-Unis est venue du conglomérat industriel General Electric. Certes, les bénéfices du groupe augmentent de 3% au deuxième trimestre, alors que le marché anticipait au mieux l’étale, mais surtout le patron de GE, Jeffrey Immelt, a commenté l’économie américaine et a déclaré « nous sommes dans le meilleur environnement économique depuis des années« . Le titre a gagné 1,48%. La déception sur les valeurs françaises est venue du géant des cosmétiques L’Oréal. Déçus par la croissance organique du groupe, chiffre d’affaires au premier semestre à 7,4 milliards d’euros inférieur aux prévisions des analystes, les investisseurs ont boudé le titre, entraînant son repli de 4,41%. Le redressement en fin de séance des valeurs technologiques n’a pas profité à Altran qui perd 1,95% après la mise en examen du directeur général du groupe et de son adjoint pour présentation de comptes inexactes. France Telecom perd 1,40% à la veille (lundi 12 juillet) de son offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire sur les actions de Wanadoo qui ne sont pas encore en sa possession. Un nouvel avertissement en provenance de Computer Associates, éditeur de logiciels, n’a pas pesé sur le titre, car si le groupe anticipe une chute de ses ventes au deuxième trimestre, il confirme cependant son objectif de bénéfice. Profitant de l’embardée de GE, le titre gagne 5,18%.