Brother fond ses imprimantes dans l’environnement de travail

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Brother fait le pari d’intégrer harmonieusement ses imprimantes au sein des environnements de travail. Les promesses s’énoncent en termes d’esthétique, de niveau sonore, de durabilité et d’optimisation du coût total de possession.

Brother esquive les problématiques à l’entour de la dématérialisation et inscrit ses imprimantes laser A4 dans une tout autre logique : l’intégration optimale au sein du workflow, avec des produits réunis en une gamme à la dénomination évocatrice : Invisible.

Les enjeux liés à cette promesse de discrétion s’expriment en termes d’esthétique, de niveau sonore, de fonctionnalités et de fiabilité. Tous deux en monochrome, les modèles HL-6180DWT (599 euros HT, soit 717 euros TTC) et MFC-8950DW (879 euros HT, soit 1052 euros TTC) illustrent la politique de Brother. Il ne s’agit pas tant de dissimuler ces imprimantes à la vue des petits groupes de travail qui en sont la cible principale, mais plutôt de les faire savamment oublier au sein de l’environnement collaboratif, tout en améliorant leur rendement.

Si le mode silencieux certifié Blue Angel rabote sans étincelle les nuisances sonores dans la moyenne du marché (en l’occurrence 59 dBA), les 14 kg de la HL-6180DWT ne sont pas pour simplifier une intégration pourtant revendiquée dans le paysage d’entreprise. En contrepartie, un généreux réservoir de 500 pages est fourni en standard (un deuxième est disponible en option), additionné d’un compartiment destiné à accueillir des supports au grammage plus important, typiquement des enveloppes ou des matériaux cartonnés.

Un coût d’impression optimisé

En sortie, l’on trouve un bac récupérateur de 150 feuilles. En 150 ppp, la cadence atteint les 40 pages par minute (18 en recto-verso), pour une autonomie annoncée à 3000 pages avec un toner standard vendu 84 euros TTC, soit un prix de revient légèrement inférieur à 3 centimes par impression. Le recours à un toner haute capacité (12.000 pages) rehausse l’investissement initial à 149 euros TTC, mais ramène à tout juste 1,5 centime le coût par page.

Au-delà des consommables, la variété concerne également le catalogue d’accessoires, avec des extensions mémoire de 128 Mo et 256 Mo permettant de porter jusqu’à 384 Mo la capacité de la HL-6180DWT. Au final, pour des volumes de 15.000 à 20.000 pages par mois, le talon d’Achille est davantage le tambour, bon à changer après 30.000 sollicitations, selon Brother.

L’empreinte Invisible

Pour le reste, la connectivité est complète, avec une interface Gigabit Ethernet doublée du sans fil Wifi à 150 Mbit/s, compatible WPA2 et WPS. La prise en charge du protocole IPv6 est assurée, avec en complément des outils d’administration de flottes, de gestion des accès multiples et d’envoi de notifications par courriel en cas de panne.

Cet écosystème s’assortit de la technologie Lock 2.0 (compatible Windows, OS X et Linux) ainsi que d’une fonction qui permet d’attribuer à chaque tâche un code PIN à 4 chiffres. En revanche, pas de biométrie ou d’authentification par lecteur de cartes, ni même via le clavier, associé à un simple afficheur LCD d’une ligne.

Même constat pour la MFC-8950DW (17,7 kg), dont la consommation électrique est similaire : 700 W en crête et moins de 10 W en veille. Idem pour la garantie, d’un an avec prolongation éventuelle de deux annuités supplémentaires comprenant l’échange standard sur site, le tout pour 149 euros HT (179 euros TTC). En rapport à la HL-6180DWT, le préchauffage est plus rapide (3 secondes) et l’on bénéficie de la fonction fax à 40 copies par minute avec 300 numéros abrégés.

Crédit photo : Brother