Budgets IT en baisse pour 42 % des DSI

La recherche d’économies passent par la renégociation des contrats avec les fournisseurs.

42 % des DSI ont baissé leur budget IT au cours du premier trimestre 2009. C’est ce qui ressort de l’étude Gartner Executive Programs (EXP, un programme basé sur une communauté de 3600 DSI) réalisée entre le 1er mars et le 30 avril auprès de 900 responsables de directions informatiques dans le monde. Selon l’analyste, les investissements et dépenses des entreprises dans leurs systèmes d’information rejoindrait en 2009 les niveaux de 2007.

46 % des sondés précise que les budgets IT ont été revus depuis leur validation initiale. A la baisse pour 90 % d’entre eux avec une moyenne de 7,2 %. Pour la majorité des entreprises (54 %) les budgets n’ont donc pas bougé. En moyenne, les responsables informatiques voient donc leurs budgets baisser de 4,7 % autour d’un montant global de 77 milliards de dollars. A comparer avec la précédente étude EXP menée de septembre à décembre 2008 auprès de 1500 DSI qui permettait de conclure à une stabilité des budgets (voire une très légère hausse de 0,16 %).

La recherche d’économies passe par la renégociation des contrats et des coûts avec les fournisseurs. « Les DSI déclarent prendre en charge plus de travaux en interne et remettre à plus tard les dépenses en immobilisation plus que la réduction des investissements dans les projets IT », souligne Mark McDonald, vice-président à la tête de Gartner EXP.

Les réductions budgétaires pourraient se poursuivre dans le courant de l’année. Le nombre de DSI disposant d’un plan de secours a plus que doublé par rapport à 2008 rapporte le Gartner. Mais 44 % des responsables pensent qu’ils n’auront pas à le mettre en oeuvre avant la sortie du marasme économique attendu entre le premier et troisième trimestre 2010.

Les recherches de réductions budgétaires touchent tous les secteurs à l’exception de celui de la santé où les ressources seraient plutôt en hausse de 2,2 %. Dans les secteurs en baisse, ceux des services professionnels, des télécommunications et de la haute technologie chutent de 10 %. Suivi des domaines de la fabrication (-8 %), des services publics et financiers (-4 % chacun).