Bug, faille, plaintes… fin d’année à haut risque pour Samsung

risque alerte (crédit photo © rvlsoft - shutterstock)

Le Galaxy S3 serait victime d’une panne majeure après 200 jours d’utilisation. En parallèle, Samsung ouvre une nouvelle guerre juridique, contre Ericsson.

Fin d’année difficile pour Samsung. Le constructeur coréen est confronté à plusieurs dossiers sensibles, tant sur le plan juridique que sur son offre produit.

Côté produit, justement, le Galaxy S3, smartphone phare de la marque, est frappé d’un défaut de fonctionnement des plus fâcheux. La carte mémoire flash du téléphone rendrait l’âme après un certain nombre de cycles de charge qui tournerait autour des 200 jours d’utilisation, explique ITespresso.fr.

Silence de Samsung

L’information commence à s’ébruiter sur la toile mais Samsung n’a visiblement pas encore réagi alors que les Galaxy S3 frappés de l’anomalie deviennent inutilisables. Une nouvelle qui tombe mal pour l’image du constructeur en ces périodes de forte consommation de produits électroniques (notamment), même si Samsung remplace les terminaux dans le cadre de la garantie de l’appareil.

Une image déjà écornée, mi décembre dernier, par une faille de sécurité qui touchait le noyau de l’OS de l’appareil mais aussi des Galaxy Note 2 et Galaxy S2.

Samsung attaque Ericsson

En parallèle, sur le plan juridique, Samsung cumule les affaires. Empêtré dans ses démêlés avec Apple, il ajoute Ericsson à son tableau de chasses.

Le constructeur coréen a porté plainte, la semaine dernière, contre l’équipementier suédois devant la Commission du commerce international des Etats-Unis. Il reproche à Ericsson des viols de brevets et demande l’interdiction pure et simple d’importation et de vente de certains produits sur le territoire américain.

L’attaque comme défense

Cette initiative est la réponse de Samsung à la plainte qu’Ericsson a déposé à son encontre fin novembre. Le suédois reprochait à Samsung d’abuser de sa position dominante sur des brevets sous licence FRAND (Fair, Reasonable And Non-Discriminatory, qui englobe des technologies standardisées censées être ouvertes à toute l’industrie pour des coûts raisonnables) et de n’avoir pas d’autres choix que le recours judiciaire pour faire entendre raison à son partenaire après deux ans de négociations.

Une situation visiblement similaire à celle qui a conduit la Commission européenne à enquêter sur les pratique de Samsung en matière d’accès à ses brevets.


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