Bull fait l’apologie des tablettes durcies

bull-tablettes-durcies

L’informatique durcie se décline sous la forme d’une tablette de 10 pouces ultra-renforcée signée Getac. Le groupe français Bull distribue ce produit destiné aux travailleurs amenés à exercer sur le terrain, dans des conditions difficiles.

Sous l’impulsion de Bull, l’informatique durcie adopte la silhouette d’une tablette renforcée destinée aux professionnels nomades amenés à exercer sur le terrain.

Avec comme principaux arguments la robustesse et l’évolutivité, le groupe informatique français distribue, via sa filiale Elexo, ce produit signé du Taïwanais Getac et référencé E110 au catalogue. Au format 10,1 pouces, cette tablette sous Windows 7 Pro est pensée pour reproduire, sinon l’agrément, tout du moins les fonctionnalités d’un PC, avec des engagements en termes de sécurité et de mobilité.

Certifiée robuste

Annoncée à 1,6 kg, l’E110 affiche un gabarit à l’image de son statut : robuste, elle est protégée d’une seconde peau qui l’immunise face aux contraintes d’une manipulation dans des environnements hostiles. En pratique, cette promesse est synthétisée à travers la certification IP65, qui garantit une résistance aux microparticules de poussière et aux projections d’eau (immersion exclue). Autre distinction, le standard MIL-STD-810G décrit notamment une tolérance des chocs thermiques entre -20 et 60 degrés Celsius.

Parmi les secteurs de métiers potentiellement réceptifs au concept, le bâtiment arrive au premier rang, aux côtés de l’environnement, la distribution, la santé ou encore les transports. A ces professionnels en quête d’un terminal opérationnel en toutes conditions, Bull promet un continuum dans l’expérience utilisateur, sur le principe « Always On ».

Illustration avec la technologie de rétroéclairage à 750 nits appliquée à l’écran de 10,1 pouces (1366 x 768 pouces), dont la lisibilité s’améliore en extérieur, typiquement sur les chantiers, aux abords d’entrepôts et sur des exploitations. Dans cette même logique de continuité d’activité, la batterie (5200 mAh, 5h d’autonomie) est échangeable à chaud (adaptateur secteur branché) et la connectivité mobile inclut, en plus du wifi, du Bluetooth et du GPS, la 3G, de série. L’accessibilité se prolonge sur le poste de travail avec un socle dédié, mais aussi au sein des véhicules de fonction, via une station d’accueil.

RFID, RS232 et PCMCIA

Livrée sous Windows, l’E110 embarque 4 Go de mémoire vive, un SSD de 64 (ou 128) Go et un processeur Intel Atom N2800 (bicoeur 1,86 GHz, 1 Mo cache) auquel la gravure en 32 nm (Sandy Bridge) confère une enveloppe thermique de 6,5 W, solution graphique Intel GMA 3650 incluse.

Outre la prise en charge de la technologie HyperThreading (passage à 4 cœurs logiques), la protection du terminal et des données revient à une puce TPM 1.2 (module de plate-forme sécurisée). Pas de trace, en revanche, du vPro (administration à distance) et de la virtualisation, l’Atom ne supportant pas ces technologies.

L’offre matérielle inclut en standard un capteur d’images de 3 mégapixels doté d’une mise au point automatique. En façade, on retrouve trois touches de fonction programmables. Si le lecteur RFID reste au catalogue des options, la connectique RS232 est fournie en standard, tout comme une interface Ethernet Gigabit, 2 ports USB 2.0, un slot PCMCIA, et un emplacement ExpressCard.


Voir aussi
Silicon.fr étend son site dédié à l’emploi IT
Silicon.fr en direct sur les smartphones et tablettes