Cinezime se lance dans l’aventure VOD sans DRM

Le service de vidéo à la demande du site innove, en proposant une partie de
son catalogue de films indépendants sans DRM, et aussi des films gratuits

18 mois après l’ouverture au public français de la première offre de vidéo à la demande spécialisée dans le cinéma indépendant, Cinézime propose à ses clients plus de 40% de son catalogue à la vente sans mécanisme de protection (DRM).

Le paiement s’effectue au moment du téléchargement après acceptation d’une licence d’utilisation qui attire l’attention sur le caractère illégal de la copie en dehors du cadre privé du détenteur.

Cinézime, et les ayants droits qui ont choisi de proposer leurs films sans DRM, ont ainsi décidé d’opter pour la confiance envers les utilisateurs. Une première.

Il s’agit aussi d’une réponse au besoin d’interopérabilité entre les différentes plate-formes puisque sans DRM, les films peuvent être regardés sur toutes les plates-formes, y compris les Mac.

Orna Ghenassia, gérante de la société, précise, « finalement, proposer des films sans DRM n’est pas moins sûr que de proposer les films en DVD puisque jusqu’à présent, toutes les copies illégales proviennent de copies de DVD? par contre, c’est en simplifiant l’accès à l’offre légal que nous lutterons efficacement contre ces copies illégales. »

Seconde innovation, toujours avec l’intention de faciliter l’accès et la découverte du cinéma indépendant au grand public, Cinézime propose une partie de son catalogue gratuitement sans sacrifier la qualité puisque ces films sont aussi disponibles en qualité DVD.

Dans le cadre de cette offre « free-on-demand », les ayants droits sont rémunérés grâce aux revenus publicitaires du site, garantissant ainsi la remontée des recettes nécessaires au maintien de la filière cinématographique. Aucune publicité ne vient cependant perturber le visionnage de ces films.

Consciente que la plupart des ayants droits restent cependant réticents à ces nouvelles offres, Orna Ghenassia rassure : « notre plate-forme VOD permet la gestion de ces nouvelles offres tout en conservant bien entendu le mode classique de location et vente avec DRM. Les ayants droits décident de la manière dont ils souhaitent rendre disponibles leurs films : plus de sécurité au détriment de la facilité d’utilisation ou plus de confiance envers les utilisateurs au bénéfice d’une diffusion plus large. »