Cisco s’envole en Bourse, suite aux résultats rassurants

Cisco s’en sort mieux que prévu sur le dernier trimestre, ce qui vaut à l’action de la société d’atteindre des sommets sur le Nasdaq.

Le géant des réseaux et serveurs Cisco vient de livrer les résultats de son dernier trimestre d’activité. La firme souffre d’un marché tendu qui fait reculer son chiffre d’affaires. Ce dernier cède ainsi 2 %, à 11,58 milliards de dollars. Mais plus que tout, ce sont les bénéfices qui pourraient inquiéter. Ils reculent en effet de 25 %, à 2,35 milliards de dollars, contre 3,15 milliards de dollars un an plus tôt.

En données corrigées, ne prenant pas en compte certaines opérations exceptionnelles, comme les acquisitions, ces résultats sont plus équilibrés. Le bénéfice net cède 2 %, à 2,86 milliards de dollars, et le bénéfice net par action est inchangé, à 57 cents.

« Nous avons livré un solide second trimestre avec des revenus de 11,6 milliards de dollars et une croissance accrue dans les secteurs clés de la collaboration, de la sécurité et des services », analyse Kelly Kramer, CFO de Cisco. La société a par ailleurs annoncé une augmentation de 3 cents du dividende trimestriel, qui se fixe ainsi à 29 cents par action.

Montée de l’action sur le Nasdaq

L’action Cisco gagnait 1,58 % hier en séance sur le Nasdaq. Et elle progresse de 2,13 % dans les échanges hors séance. L’action s’échange ainsi actuellement à 33,52 dollars.

La cause de cette hausse est simple : les analystes tablaient sur des résultats plus faibles. Ils s’attendaient ainsi à 11,55 milliards de dollars de chiffre d’affaires et un bénéfice net par action en données corrigées de 56 cents. La croissance de Cisco sur les nouveaux secteurs tend également à rassurer les marchés.

Reste que l’action Cisco est au plus haut… et que cela pourrait ne pas durer. L’objectif sur un an se fixe ainsi à seulement 33,26 dollars.

À lire aussi :
Résultats 2016 : Nokia peine à avaler Alcatel-Lucent
Résultats 2016 : AWS est la machine à bénéfices d’Amazon
Résultats : VMware s’impose en roi de la virtualisation… et du Cloud