Citrix, une dynamique qui paie : + 16 %.

À 531 millions de dollars au deuxième trimestre, Citrix affiche une croissance à deux chiffres après plusieurs lancements et des acquisitions pertinentes.

En hausse de 16 % comparé à la même période en 2010, le chiffre d’affaires de Citrix au second trimestre 2011 (30 juin) atteint 531 millions de dollars (458 millions l’an passé).

Le résultat net de 82 millions de dollars contre 48 millions pour la même période l’an passé. Soit une croissance de 70.8 % ! En un an, le bénéfice trimestriel dilué progresse de 0,25 à 0,43 dollar par action.

Les services explosent…
Les ventes de licences logicielles ont augmenté de 15 %, et les mises à jour des licences ont augmenté de 9 %. Cependant, la meilleure performance provient des services techniques (conseil, formation et assistance technique) en hausse de 33 %.
Citrix vient juste de racheter l’éditeur de plates-formes d’infrastructures cloud.com, et sa gamme de produits CloudStack de déploiement et de gestion de ces environnements.
En tenant compte de cette acquisition, Citrix prévoit un chiffre d’affaires au troisième trimestre (30 septembre) entre 540 et 547 millions de dollars. Sur l’exercice complet (31 décembre), l’éditeur table sur un chiffre d’affaires compris entre 2,16 et 2,19 milliards de dollars, comparés au 1,87 milliard de dollars réalisé en 2010.

De nombreuses nouveautés prometteuses
Citrix attend beaucoup de sa toute nouvelle solution d’architecture cloud « Projet Olympus », destinée à la gestion de services IaaS (infrastructure-as-a-service) évolutifs et ouverts (basés sur l’architecture de projet OpenStack, la “pile” plus utilisée).
Récemment, l’éditeur a lancé NetScaler Cloud Gateway et NetScaler Cloud Bridge pour que les entreprises puissent utiliser simplement depuis leurs datacenters les ressources et services de clouds externes en toute sécurité.
Dans le même ordre d’idée, Citrix a également lancé Branch Repeater 6, dont la technologie SmartAcceleration optimise les services réseau pour que l’utilisateur accède rapidement aux services clouds ou au SI depuis ceux-ci (applications et postes virtuels, applications Windows et Web, multimédia, etc.). En outre, la plate-forme NetScaler SDX offre une mise en réseau virtualisée sous forme d’instances virtuelles.
Sur ce dernier trimestre, Citrix a confirmé son engagement stratégique sur l’infrastructure de postes clients virtuels (VDI) avec l’acquisition de Kaviza, concepteur de « VDI-in-a-Box » pour PME/PMI, pour compléter sa gamme XenDesktop. Enfin, XenClient, co-développé avec Intel, incarne la seconde génération d’hyperviseur client, favorisant la gestion centralisée des postes de travail virtuels, et pouvant s’exécuter sur des ordinateurs portables même déconnectés du réseau.

Veni, VDI, vici ?
Certes, le VDI est une technologie au point et prometteuse en termes d’économies et de ROI. Et tous les acteurs impliqués assurent –une fois encore- que cette année sera la bonne.
Cependant, les entreprises ne se ruent pas encore sur ces technologies, malgré les multiples preuves d’excellents retours sur investissement (ROI). Il est vrai que les projets se multiplient, mais ce marché tarde à décoller.