Comparatif: les navigateurs face aux défis du web 2.0

Ce dossier tente de répondre à une question importante : quel est le plus rapide des navigateurs web du marché ?

Il y a quelques années, mesurer les performances d’un navigateur Internet se résumait à évaluer le temps nécessaire pour charger et afficher une page.

Aujourd’hui, avec les applications web 2.0, les navigateurs sont mis à rude épreuve : non seulement leur respect des standards se doit d’approcher la perfection, mais – en plus – le moteur JavaScript devra pouvoir exécuter des masses de code en un minimum de temps.

Nous avons mis au banc d’essai toute une série de navigateurs. Voici tout d’abord les ténors d’aujourd’hui :

Internet Explorer 7 (7.0.5730.13),

Internet Explorer 8 (8.0.6001.18702),

Firefox 2.0.0.20,

Firefox 3.0.10, Chrome 1.0.154.59, SeaMonkey 1.1.16, Safari 3.2.2 (525.28.1)

Opera 9.64 (révision 10487).

Nous avons également testé des versions préliminaires de certains produits : Firefox 3.5 bêta 4, Minefield 3.6a1pre en date du 4 mai 2009 (Minefield est une compilation journalière de Firefox), Chrome 2.0.172.8 (bêta), Chrome 2.0.177.1 (dev), SeaMonkey 2.0a3, Safari 4 Public Beta (528.16) et Opera 10 alpha (build 1139).

Enfin, nous ne pouvions pas mettre de côté certains navigateurs plus anciens, car ils sont encore – et c’est parfois dommage – largement utilisés : Internet Explorer 6 (6.0.2900.5512) et Firefox 1.5.0.12.

Les essais ont été effectués sur une machine virtuelle proposant la puissance d’un Celeron 450 cadencé à 2,2 GHz et disposant de 1 Go de mémoire vive. Windows XP SP3 est installé avec toutes ses mises à jour.

Respect des standards

Les tests Acid sont un bon moyen de vérifier si un navigateur respecte bien les standards en vigueur. L’ Acid1 est plutôt aisé à réussir, aussi tous nos logiciels le passent sans problèmes. L’Acid2 est déjà plus fourni et fera souffrir les navigateurs les plus anciens : Firefox 1.5.0.12, Firefox 2.0.0.20 et SeaMonkey 1.1.16 le ratent de peu. Internet Explorer 6 et 7 proposent un rendu de très mauvaise qualité.

Avec l’Acid3, c’est toute une série de tests qui sont effectués. Les navigateurs sont mis à mal. Voici la note sur 100 de chacun d’entre eux :

acid3.png

Les logiciels utilisant le moteur de rendu Trident (Internet Explorer 6, 7 et 8) ferment la marche. Ceux utilisant Gecko (Firefox, Minefield et SeaMonkey) s’en sortent relativement bien. Avec Presto (le moteur d’Opera), la note maximale est enfin atteinte. Les navigateurs utilisant le WebKit (Safari et Chrome) sont toutefois ceux qui obtiennent les meilleures notes.

Notez que parmi les quatre logiciels qui atteignent le score de 100, seuls Safari 4 et Opera 10 le font sans soucis. Chrome 2.0 provoque une petite erreur qui lui empêche de réussir cette épreuve.