Cybersécurité : Obama veut obtenir le soutien de PDG

Le président des États-Unis a rencontré mercredi à la Maison-Blanche des dirigeants de grandes entreprises, d’AT&T à JP Morgan, prêts à soutenir sa politique de cybersécurité.

Lors d’une rencontre centrée sur la cybersécurité des États-Unis, Barack Obama s’est entretenu avec une dizaine de dirigeants de grandes entreprises*. Ces patrons sont considérés comme de potentiels soutiens au renforcement de la lutte contre l’espionnage industriel et la cyberguerre.

Parmi les invités étaient présents : Randall Stephenson, PDG d’AT&T, Rex Tillerson d’Exxon Mobil, Brian Moynihan de Bank of America et Jamie Dimon de JPMorgan Chase. Tous ont été confrontés à de sérieuses attaques de leurs réseaux informatiques.

Organisée dans la salle de crise (Situation Room) de la Maison-Blanche mercredi 13 mars, cette réunion a été l’occasion d’un échange sur la vulnérabilité des systèmes d’information et les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour faire face à la menace, rapporte le New York Times.

La cyberguerre est déclarée ?

Ces dernières semaines, de nombreuses organisations outre-Atlantique, des médias à Microsoft, ont fait l’objet d’attaques informatiques qui ont alerté la Maison-Blanche.

En bons termes avec la sphère IT, Barack Obama a cette fois décidé d’entendre d’autres « firmes et chefs d’entreprises témoigner de leurs préoccupations relatives à la cybersécurité », selon les termes de Jay Carney, attaché de presse à la Maison Blanche.

Il s’agit également pour le président des États-Unis de gagner d’importants soutiens à l’heure où l’administration démocrate cherche à légiférer pour obtenir davantage de marge de manœuvre dans la prévention et le combat en cas de cyberattaques menées par des nations étrangères.

Or, il ne sera pas simple de convaincre un Congrès divisé (Sénat démocrate et Chambre républicaine)… On se souvient que le précédent projet de loi américain sur la cybersécurité avait été retoqué en 2012 sous la pression républicaine et celle de lobbies qui jugeaient sa mise en œuvre trop onéreuse.

*American Electric Power (AEP), AT&T, Bank of America, Exxon Mobil, Frontier Communications, Honeywell, ITT Exelis, JPMorgan Chase, Marathon Oil, Northrop Grumman, Siemens, United Parcel Service (UPS) et Xerox.


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