Dell Latitude E : des ultraportables Haswell ascendant WiGig

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Outre les processeurs Intel Core de 4e génération, la technologie WiGig constitue le principal attribut des ultraportables Dell E7420 et E7440, qui rejoignent la gamme professionnelle Latitude.

Dans un contexte d’évolution du paradigme informatique vers une logique de rapport performance par watt, Dell aborde la transition vers les processeurs Intel Core de 4e génération (Haswell) avec la gamme d’ultraportables professionnels Latitude.

Celle-ci s’enrichit de deux nouvelles références : l’E7240 (12,5 pouces pour 1170 dollars HT, soit environ 1050 euros TTC) et l’E7440 (14 pouces pour 1050 dollars HT, soit environ 950 euros TTC), dont les versions de base partagent le même socle technologique, autour d’un processeur Core i3-4010U (bicoeur à 1,7 GHz), de 4 Go de mémoire vive DDR3L-1600 et d’affichages en résolution 1366 x 768 points. Le premier embarque un SSD de 128 Go ; le second, un disque dur de 320 Go, ce qui justifie en part l’écart de prix… et de poids : 1,36 kg pour l’E7240, contre 1,6 kg pour l’E7440.

Des ultraportables évolutifs

Ce n’est pas en termes de connectivité, ni même d’agrément, que se fait la différence : les deux modèles disposent chacun d’une batterie amovible, d’un châssis en aluminium renforcé, d’un clavier rétroéclairé et d’une garantie de trois ans. Ils partagent également trois ports USB 3.0, une interface Ethernet Gigabit, une sortie HDMI et l’audio analogique en entrée-sortie.

Dell mise surtout sur l’évolutivité de ses machines, avec une accessibilité renforcée aux différents composants, mais aussi un généreux catalogue d’options : stations d’accueil, panneaux tactiles Full HD, modems HSPA+/LTE, lecteurs de SmartCard et d’empreintes digitales, batteries supplémentaires, etc.

Côté sécurité, les deux ultrabooks sont, comme l’intégralité de la série E, compatibles avec la solution Dell ControlVault, qui permet de stocker des données confidentielles sur une puce dédiée, à l’image de l’Intel Anti-Theft. L’offre se décline en plusieurs outils d’administration centralisée, de déploiement applicatif, de chiffrement (Data Protection), d’analyse antivirus (Protected Workspace)…

Du WiGig sous le capot

L’une des principales valeurs ajoutées, qui peut être intégrée sur demande, c’est le contrôleur WiGig. Utilisé pour ‘Wifi Gigabit’, cet acronyme trahit une technologie entrevue comme un complément à l’actuel Wifi bibande pour l’interaction sans fil à courte portée entre un ordinateur et ses périphériques, avec des débits théoriques proches de 7 Gb/s (norme 802.11ad). En pratique, la transmission, opérée sur la bande de fréquence à 60 GHz via une station d’accueil, s’effectue plutôt à des vitesses moyennes de 500 Mo/s (4 Gbit/s). Énergivore et d’une portée limitée (il ne traverse pas les murs), le WiGig s’inscrit surtout dans une logique d’interopérabilité.

Les spécifications de bas niveau sont gravées dans le marbre depuis fin 2011, avec plusieurs couches, notamment le Display Extension (WDE), qui supporte le transfert des flux vidéo haute résolution sur contrôleurs HDMI et DisplayPort. La prise en charge de l’USB 3.0 (3 ports) revient au protocole Serial Extension (WSE). Dell y adjoint l’audio en entrée-sortie, un connecteur Ethernet Gigabit et un adaptateur VGA. Autant d’interfaces qui diversifient les capacités d’une station d’accueil utilisables avec des écrans, des projecteurs, des passerelles réseau, des disques durs externes, des micro-casques… sans les inconvénients du câblage et avec une large bande passante.

Crédit photo : Dell

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