Des notebooks aux ultrabooks : Acer Aspire à la convergence

Acer Aspire V3 notebook

En proie à une convergence avec les ultrabooks, les notebooks se musclent et s’affinent à la fois. Acer matérialise ce constat à l’appui des ses Aspire V3 et V5, qui embarqueront la plate-forme Intel Ivy Bridge dans un châssis ultra-fin.

La gamme Acer Aspire s’enrichit des dénommés V3 et V5, notebooks arrivés sur le tard, closant à l’envi un CeBIT 2012 qui aura vu s’initier une convergence non dissimulée avec les ultrabooks.

Inexorable tournant ou ultime soubresaut sur un marché des PC en recul sur l’exercice 2011, les ordinateurs portables affichent une forte tendance à s’affiner. Parés pour investir les rayons français à compter du prochain trimestre, V3 et V5 ne sont pas pour déroger à ce phénomène que matérialise un châssis « moins épais de l’ordre de 30% [face aux notebooks traditionnels] », dixit Acer. Fort d’un généreux catalogue de terminaux, le constructeur taïwanais a fort à faire pour tirer son épingle du jeu.

Ambassadeur d’une démarcation qui passe par l’implémentation de la nouvelle architecture Intel Ivy Bridge, couplée à une carte graphique Nvidia GeForce GT 600M avec GPU Kepler, l’Aspire V5 est décliné en trois versions qui embarquent chacune une dalle brillante en 1366 x 768 pixels. Le modèle à 11,6 pouces tutoie le kilo et demi sur la balance pour 15 mm d’épaisseur. Son pendant à 14 pouces dépasse les 2 kilos. Passé ce sempiternel clavier chiclet que jouxte un pavé tactile sans étincelle, un port USB 3.0 se fait jour, aux côtés de deux homologues à la norme 2.0. S’y adjoint le Bluetooth 3.0 HS.

Le multimédia en chef de file

Premier élément perturbateur, ce lecteur de disques optiques intégré à qui mieux mieux, en dépit de la finesse caractéristique du châssis. Plus surprenant encore, voire contrariant à l’usage, cette interface LAN (Ethernet)/VGA qui alterne, au bon vouloir du quidam, mais sans possibilité d’un usage concomitant, la connexion au réseau filaire et la déportation de l’affichage. Acer consent néanmoins à mettre du sien, non dans l’optique de corriger cette aberration orchestrée de plein gré, mais pour marquer de son empreinte un produit que singularise la seule technologie Instant Connect, dont le concours offre au V5 une connexion ultra-rapide à Internet (en 2,5 secondes), performance comparable à celle d’un ultrabook.

Ses airs de bon élève destineraient volontiers l’Aspire V5 au commun des professionnels mobiles. D’autant plus que son semblable, le V3, s’apprête résolument à répéter ses gammes entre les mains du grand public, loin des entreprises. De 14 à 17,3 pouces (résolution 1600 x 900 et rétroéclairage LED pour ce dernier modèle), Acer fait la part belle aux usages multimédia. En témoigne l’adjonction d’une technologie de rendu sonore Dolby Home Theatre, doublée d’un lecteur Blu-Ray.

Dans cette même veine, la webcam à 2 mégapixels s’allie à une connectivité Bluetooth 4.0 que complémente le client DLNA clear.fi, devenu monnaie courante sur les appareils de la marque. En parallèle, le vénérable Aspire S3, qui restera gravé sur les tablettes comme le premier ultrabook mis au casse-pipe, est désormais vendu à prix coûtant (499 dollars au lieu de 799 dollars). A l’occasion d’une conférence que tenait Acer en date du 9 mars, les responsables se sont refusés à commenter, voire à admettre une telle éventualité. Il semble pourtant que les intéressés, désarçonnés à l’heure d’évoquer l’avenir des ultrabooks, s’en remettent à l’arrivée de l’Ivy Bridge et des écrans tactiles, ainsi qu’à une baisse imminente des prix.