Des outils de piratage Twitter font leur apparition

Le site était sujet à des attaques en diffusant de fausses informations. Cette fois des applications spécifiques font le « sale boulot »

Le site de micro-blogging Twitter n’est pas un cador de la monétisation de son audience mais intéresse au plus haut point les hackers. Ces derniers ont même imaginé une technique pour tenter de retirer quelques subsides du piratage du site.

Au menu, un kit appelé Tweet Tornado pour aider les mauvais esprits à diffuser autres spams et malwares. Pour un coût de 150 dollars, tout un chacun peut disposer d’un véritable arsenal de mesures pour pourrir la vie de ses semblables. Ce kit permet en effet de pouvoir se créer autant de comptes Twitter qu’il vous plaît et d’envoyer des messages non sollicités aux utilisateurs du site.

Ce talon d’Achille du site s’engouffre dans le fait que pour s’inscrire il n’est pas nécessaire d’avoir une adresse e-mail valide. Il suffit seulement de fournir une adresse et un formulaire de renseignements de type Captcha (fenêtre permettant de différencier de manière automatisée un utilisateur humain d’un ordinateur ou bot). Autant d’obstacles facilement contournables pour Tweet Tornado. Il est alors impossible de savoir si derrière un compte se trouve un utilisateur ou un roi du spam.

Cette nouvelle possibilité ouvre de nouvelles voies de piratage pour Twitter , site qui revendique six millions d’utilisateurs qui envoient des messages de 140 caractères maximum sur un autre ordinateur ou sur un portable. Si le site continue de gagner en popularité, nul doute qu’il sera de plus en plus sujet à ce type d’attaques.

Déjà pendant les élections présidentielles américaines, les comptes de Britney Spears révélant des détails intimes sur une partie de son anatomie, de Barack Obama et bien d’autres ont été piratés.

A ce sujet, les responsables de Twitter avaient déclaré : « Nous estimons qu’il s’agit là d’une très grave faille de sécurité. C’est pourquoi nous avons entrepris de mettre ces supports hors ligne. Nous les remettrons sur pied une fois que nous serons certains qu’ils sont sains et sécurisés« .

Une mesure conservatoire qui ne doit pas cacher le manque de sécurité de ce type de site dans l’identification de ses utilisateurs. Un site prometteur auquel il manque une politique de traitement et de conservation des informations. Une politique 2.0 en somme.