DOSSIER : Les nouveaux serveurs et la virtualisation

0

  Arrivées à maturité depuis quelques années seulement, les solutions de virtualisation de serveurs x86 tombent à point nommé pour optimiser les infrastructures IT.

Partie 3 : Les solutions logicielles de virtualisation

A ce jour, les acteurs réellement en mesure de proposer une offre de virtualisation de serveurs destinée aux entreprises se limitent à quatre principaux éditeurs : VMware, Citrix, Microsoft et Oracle – sachant que le premier dispose d’une avance technologique tellement importante qu’elle en fait le leader incontesté du marché. Si chacun d’entre eux dispose d’un hyperviseur capable de répondre aux principaux besoins de leurs clients, cela ne suffit pas pour autant à constituer une offre complète et attractive. En effet, ces hyperviseurs nécessitent d’êtres complétés par des outils d’administration permettant aux gestionnaires IT de mener leurs projets de virtualisation de façon optimale. C’est donc principalement dans ce domaine que se joue aujourd’hui la compétition entre les différents protagonistes.

LIVRE BLANC : Les applications stratégiques adoptent la plateforme x86. La technologie de virtualisation x86 permet d’améliorer la disponibilité des serveurs et des applications, la gestion des charges

de travail et la gestion générale du système. Pour en savoir plus,téléchargez ici le document de synthèse -gratuit- d’IBM

vSphere (ex-ESX Server) de VMware

Précurseur de la virtualisation moderne dès la fin des années 90, VMware impose aujourd’hui une insolente domination à tous ses concurrents : selon les estimations de divers analystes, sa part de marché sur les serveurs virtualisés en production avoisinerait actuellement les 90 % grâce à son hyperviseur ESX Server, mais surtout à ses outils d’administration particulièrement avancés.

vmwareesx5.jpg

ESX Server a été le premier hyperviseur à remplir tous les critères requis par les spécialistes du secteur pour constituer une solution permettant une utilisation sur un serveur de production. Rebaptisée eSphere, la version 4.0 d’ESX Server a pour ambition de répondre aussi bien aux exigences de très gros clients disposant d’infrastructures de cloud computing qu’à celles des PME – avec des offres et des tarifs distincts, bien entendu.

Seul bémol : bien conscient de son avance technologique, VMware la fait payer au prix fort à ses clients. L’éditeur propose cependant une version gratuite de sa technologie, ESXi, qui bénéficie depuis peu d’un outil d’installation, baptisé VMware Go. Egalement gratuit, celui-ci est principalement destiné aux PME souhaitant découvrir et tester la technologie de VMware.

XenServer de Citrix

Citrix a investi le marché de la virtualisation de serveurs en août 2008 en rachetant la société XenSource, alors éditrice de la solution open source Xen, pour la modique somme de 500 millions de dollars. Avec son hyperviseur XenServer, actuellement en version 5.5, Citrix mise sur un tout autre modèle économique que son principal rival VMware : la solution est en effet téléchargeable gratuitement sur son site.

C’est donc de ses offres de services et de ses outils d’administration, notamment Citrix Essentials, que l’éditeur tire tous ses revenus. En ces temps de crise, la gratuité de l’application elle-même semble être un argument de poids si l’on en juge par la part de marché croissante de XenServer.

Hyper-V de Microsoft

Tout comme Citrix, Microsoft tente de rattraper son retard sur VMware avec son hyperviseur Hyper-V, dont la version 2.0 a été officiellement présenté en juillet 2009. Celle-ci sera directement intégrée dans Windows Server 2008 R2, la dernière version de l’OS serveur de l’éditeur, mais aussi proposée gratuitement dans une version autonome (avec cependant des restrictions en termes de fonctionnalités).

L’une des principales innovations de cette seconde version de l’hyperviseur de Microsoft est la possibilité de faire migrer une machine virtuelle d’un serveur vers un autre, une fonctionnalité qui manquait cruellement à la version 1.0 et déjà présente depuis longtemps dans ESX Server et XenServer (cette migration n’est cependant réalisable que dans des conditions particulières).

Oracle VM

Dernier arrivé dans cette course à la virtualisation de serveurs, Oracle espère combler son retard sur ses concurrents avec son offre Oracle VM, dont la version 2.2 est attendue prochainement. L’éditeur a profité des technologies héritées de ses acquisitions de Sun en avril 2009, et surtout de Virtual Iron en mai dernier.

La version 2.1.2, actuellement disponible gratuitement, offre notamment des fonctions avancées de haute disponibilité des machines virtuelles et des serveurs de gestion. Oracle propose également des modèles gratuits contenant des images préconfigurées d’applications d’entreprise.

AGENDA : « Virtualization Tour 2009 » Venez participer dans votre région au grand rendez-vous sur le virtualisation organisé en partenariat par IBM. Pour vous inscrire, consultez l’agenda, les dates et lieux de ce rendez-vous de la virtualisation : cliquez ici. LIVRE BLANC: Virtualisation du stockage IBM Présentations générales, techniques ou détaillées, laissez-vous guider dans la virtualisation du stockage IBM. Cliquez ici