Microsoft Windows Azure : une plate-forme cloud enfin complète

Windows Azure
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En deux annonces, la plate-forme Windows Azure se voit transformée en une véritable usine cloud dédiée aux professionnels de l’informatique.

Avec les annonces de la semaine dernière, Microsoft a transformé sa plate-forme Windows Azure en une solution cloud de bout en bout. Une nouveauté qui s’est traduite par une série d’articles, que nous rassemblons aujourd’hui au sein d’un dossier.

Rappelons que Windows Azure est initialement un PaaS, c’est-à-dire une offre de “Platform as a Service” dédiée aux développeurs, qui peuvent l’utiliser pour créer et déployer des applications.

S’étendre vers le bas

Dans certains cas, des parties de la solution applicative sont déjà existantes et n’ont pas à être réécrites. Avec sa nouvelle composante IaaS (Infrastructure as a Service), Windows Azure donne la possibilité aux développeurs de mixer des composants PaaS à du code préexistant, ce dernier étant lancé dans des machines virtuelles Windows ou Linux.

Un point développé par Julien Lesaicherre, responsable de la plateforme Windows Azure chez Microsoft France, dans le cadre d’une interview réalisée pour Silicon.fr. Il y présente plus largement ce concept d’application cloud hybride.

Cette annonce a – fort logiquement – été très bien accueillie par les acteurs dont les distributions Linux ont été choisies pour être proposées en standard au sein du catalogue de machines virtuelles d’Azure. Bien évidemment, il sera possible d’importer ses propres machines virtuelles, mais celles présentées au sein d’Azure disposeront d’une plus grande visibilité et de la garantie d’offrir un support technique de qualité professionnelle.

Notez qu’en abordant le monde de l’IaaS, Microsoft se retrouve en concurrence frontale avec Amazon EC2, même si la firme va bien plus loin que cela, en jouant la carte du couple IaaS + PaaS.

S’étendre vers le haut

La plate-forme Windows Azure permet dorénavant d’héberger des sites web. Une offre comprenant deux volets : l’hébergement simple de sites et applications, ou la mise en place d’un service web choisi sur catalogue. La firme de Redmond flirte ainsi avec le SaaS (Software as a Service), mais toujours avec une orientation développeurs / professionnels de l’informatique.

L’objectif reste le même : offrir un maximum d’options de déploiement pour les créateurs et les utilisateurs de logiciels. Si l’application est préexistante, il suffit d’opter pour une machine virtuelle (IaaS). Si elle est écrite ou réécrite, le développeur peut s’appuyer sur une plate-forme dédiée (PaaS). S’il s’agit d’une application web, elle pourra être déployée en direct (web+catalogue).

S’étendre vers les côtés

Enfin, Julien Lesaicherre nous a rappelé que certains composants de Windows Azure permettaient de faciliter son interaction avec les systèmes informatiques des entreprises : Virtual Network, Traffic Manager et le support d’Active Directory. Après l’hybridité des applications cloud, la firme affiche aussi celle des infrastructures cloud.

Notez que Microsoft propose une chaine YouTube dédiée à Windows Azure.

Crédit photo : © Microsoft


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