ECLAIRAGE : Oracle 11g R2 serait-il moins pénible au soleil ?…

Encore plus de virtualisation et de performances pour le numéro 1 des SGBD. Oracle recommande le couplage avec Sun, et vise surtout les clients encore sous la version 10g ou 9i.

P.1- De Linux à Unix, Solaris, Windows…

P.2- Technologie clustering (RAC, RAC One Node)

P.3- Traitement parallèle en mémoire + Sun

P.4 – Réduire le volume face à l’explosion des données P.5- Migrer les bases 10g (voire 9i…)

P.6- Face à IBM DB2, Microsoft, Teradata…

Face à la croissance explosive des données en entreprise, Oracle propose d’abaisser les coûts en utilisant Oracle ASM (Automatic Storage Management) qui met en place une virtualisation du stockage, qui organise les données de sorte à réduire au maximum les entrées/sorties sur l’ensemble des ressources, avec des mécanismes de balancing évolués.

Autre intérêt pour l’administrateur, l’ajout de ressources de stockage et la migration “à chaud”, sans arrêter les serveurs de production. Enfin, des fonctions de partition permettent de définir une politique de type ILM (Information lifecycle management) où les 95 % de données moins actives sont stockés sur les ressources les moins performantes, tandis que les 5 % très sollicités atterrissent sur les disques les plus rapides.

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Enfin, Active DataGuard améliore la disponibilité en déchargeant les activités gourmandes en ressources de la base de production vers une ou plusieurs bases de données synchronisées de secours.

Toujours sur ces ‘Sun Oracle Database Machine’, Oracle annonce deux autres sources de gains en performances et en espace:

– tout d’abord, la compression des données OLTP permet de diviser jusqu’à quatre fois le volume;

– l’Hybrid Columnar Compression part de données stockées en colonnes pour les compresser. Ceci peut être très utile pour les requêtes de type ‘datawarehouse‘, avec un ratio moyen de 10 fois selon Oracle. Un ratio qui pourrait atteindre jusqu’à 50 fois pour les données archivées !

Oracle se positionne donc en fournisseur d’appliances SGBD, en proposant des machines ayant fait leurs preuves, couplées à la base de données leader du marché.

C’est là donc une première synergie illustrant la logique économique du rachat de Sun (l’éditeur reste officiellement muet sur les logiciels Sun…).

Avec ces différents types de virtualisation et de partage de ressources, non seulement les coûts diminuent, mais l’administration est facilitée par les multiples mécanismes d’automatisation. Or, un bon DBA Oracle devient onéreux de nos jours.

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