Elexo (Bull) déploie sa gamme de serveurs transportables

ACME DuraPAC serveur mobile

En qualité de filiale du groupe Bull, Elexo se voit confier la distribution des PAC-Traveler, serveurs transportables que le Californien ACME destine aux corps de métiers tels la recherche, le bâtiment et le paramilitaire.

En vertu d’un partenariat qui l’unit indirectement au groupe californien ACME, Elexo, filiale du groupe Bull, se voit confier la distribution, en France, de la gamme de serveurs transportables PAC-Traveler.

Sous cette égide, les LitePAC, DuraPAC, MegaPAC et NetPAC, quatre terminaux dont la robustesse, la modularité et l’évolutivité priment, au détriment du nomadisme : à titre d’exemple, le modèle de base du DuraPAC s’affiche à 9,5 kg sur la balance, fort d’un châssis en aluminium renforcé dont la proéminence n’a d’égal que le gabarit : 36 x 41 x 18 centimètres. Certains corps de métier en constituent sans ambages le cœur de cible. En premier lieu, le bâtiment, la recherche et le paramilitaire.

Tels que déployés, clés en main avec le concours de Bull (livraison, installation, administration centralisée du cluster), ces serveurs mobiles compatibles Windows 7 et Windows 2008 Server constituent une alternative à leurs homologues implantés sur site et pour la plupart dépourvus d’écrans de contrôle. Le DuraPAC embarque, en fonction de sa configuration, une dalle LDC de 17,3 ou 23 pouces, en Full HD, pour un contraste fixe à 500:1 et une luminosité évaluée à 300 cd/m² (1000:1 et 250 cd/m² pour le MegaPAC). Aussi, un point d’interrogation subsiste quant à sa capacité à offrir une lisibilité exemplaire dans des environnements surexposés.

Évolutivité matérielle, diversité des usages

Transportables par essence, DuraPAC et consorts embarquent un processeur Intel Core i7-2600 à 3,4 GHz. Une puce Xeon munie de 2 à 6 cœurs peut s’y substituer, adjointe à un maximum de 32 Go de mémoire vive DDR3 à 1333 MHz. Au vu d’un tel standing, les options d’extension foisonnent. Des slots PCI et PCI-Express (4 pour le DuraPAC, 6 pour le MegaPAC) complètent ainsi une offre aux usages multiples.

Au rang des champs d’application, des tâches itératives et consommatrices en ressources, telles que les relevés en temps réel, les retransmissions audiovisuelles, la vidéoprotection, jusqu’au simple office d’un serveur de fichiers, via un maximum de 16 baies SAS ou S-ATA 6 Gbits/s couplées à un contrôleur RAID 0, 1, 5 et 10. Cette extensibilité interne trouve un écho en une démultiplication des interfaces externes, notamment l’USB. Ainsi, le DuraPAC intègre 4 ports à la norme 2.0 et 2 autres en USB 3.0.

La masse s’en ressent d’autant, si bien que l’ensemble, une fois équipé en conséquence, dépasse allègrement les 15 kg sur la balance. Ces serveurs s’inscrivent dans un tir groupé de produits estampillés ACME, en l’occurrence les familles Comrade, PCI et Tenuis, autres serveurs mobiles, autour desquels gravitera idéalement une flotte de tablettes tactiles durcies RuggedBook. Reste une inconnue ; leurs prix.