Les entreprises pro-Windows 10, les employés pro-Windows 7

Une étude montre que les entreprises sont séduites par la migration vers Windows 10. Par contre les employés résistent au changement en préférant rester sur Windows 7.

Spiceworks continue de prendre le pouls des entreprises face à la migration vers Windows 10. En février dernier, la firme assurait que le taux d’adoption du nouvel OS était de 18% dans les entreprises au niveau mondial. Bis repetita en juillet où la même étude montre que ce pourcentage a fortement progressé en 6 mois.

Quasiment un an après le lancement de Windows 10, 38% des entreprises du panel de Spiceworks ont basculé sur Windows 10 (58% complètement, 42% en phase de test). Un taux qui se rapproche des 40% estimés par les responsables IT dans une étude menée en 2015. Dans la zone EMEA, ce taux d’adoption est de 39% suivant ainsi le niveau mondial.

Sur le profil des entreprises, on constate que les organisations au-delà de 250 employés ont migré à plus de 50% sur Windows 10. Les petites structures sont plus frileuses avec seulement 29% pour les entreprises de 1 à 50 salariés. Les secteurs les plus intéressés par cette bascule sont les éditeurs de logiciels, mais aussi les industries traditionnelles comme les manufacturiers, l’énergie, la distribution, le bâtiment.

Les salariés préfèrent Windows 7

La principale raison de la migration vers Windows 10 est la gratuité (66%). Bien loin devant, la stabilité et l’amélioration des performances (49%) ou la fin du support (48%) et les nouvelles fonctionnalités (43%).

Le son de cloche n’est pas le même quand on parle aux salariés et plus exactement au niveau de satisfaction par rapport à l’OS utilisé. Et là sans conteste la palme revient à Windows 7 avec 69% de satisfecit (taux qui monte à 75% dans certaines régions). Windows 10 peut se rassurer en étant en seconde position avec 17% de satisfaction des utilisateurs. Les responsables IT considèrent que ce soutien pour Windows 7 s’explique par les habitudes des salariés à utiliser cet OS.

Une résistance au changement pouvant être surmontée par le fait que Windows 10 a réintégré par exemple le menu démarrer. Avec Windows 8, Microsoft avait sous-estimé la disparition de cette fonctionnalité et a été obligé de faire machine arrière en le réintégrant dans Windows 10. Les administrateurs IT regardent aussi la fin du support de Windows 7 en 2020 pour commencer à planifier la migration vers Windows 10.

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