Ericsson limite la casse

Résultats meilleurs que prévu pour le suédois mais ses prévisions de marché sont plutôt pessimistes

Après une année 2007 catastrophique, Ericsson commence l’année 2008 avec des performances encore médiocres mais meilleurs qu’attendu. L’équipementier télécom fait état d’un bénéfice net divisé par plus de deux à 2,6 milliards de couronnes (279 millions d’euros) contre 5,8 milliards un an plus tôt. Le bénéfice d’exploitation chute quant à lui de 47% à 4,3 milliards (461,4 millions d’euros). Même sanction pour la marge qui passe de 14% à 9,7%.

Le chiffre d’affaires est néanmoins en hausse de 4,74% à 44,2 milliards et également supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 41,8 milliards.

« Notre activité s’est bien développée au premier trimestre compte tenu de l’environnement et du déclin du dollar. Les ventes ont bondi aux Etats-Unis alors qu’elles sont demeurées faibles en Europe de l’ouest », précise le p-dg Carl-Henric Svanberg, ajoutant que « la proportion de nouveaux réseaux dans les marchés à forte croissance, en particulier en Inde, s’accroît », ajoute-t-il dans le communiqué.

Ralentissement oblige, Ericsson ne semble pas très optimiste pour la suite des événements. « Il est prudent de tabler sur un marché des réseaux mobiles stable ».

Face à ses difficultés, Ericsson a annoncé l’année dernière un plan de restructuration. Le plan social sera massif : « Au total, on peut s’attendre à ce que le nombre de salariés soit réduit de 4.000 environ dans le monde entier », déclare Carl-Henric Svanberg.