Euronext crée un indice boursier pour les valeurs technologiques

A travers sa filiale EnterNext, Euronext cherche des leviers pour promouvoir les pépites technologiques déjà cotées. D’où la création d’un indice boursier dédié : le Tech 40.

A l’heure où, passé le stade de l’amorçage, les sociétés technologiques françaises peinent à trouver des financements pour accompagner leur croissance, EnterNext, une filiale d’Euronext visant à promouvoir l’accès des PME aux marchés financiers, lance le label Tech 40. Tout simplement, un indice de 40 PME technologiques côtés sur Euronext (à Paris, Amsterdam, Bruxelles ou Lisbonne), improbable mélange entre l’indice Nasdaq américain et le CAC 40 hexagonal. Entrer dans ce club fermé permettra chaque année à ces quarante entreprises européennes « très performantes », et travaillant dans les sciences de la vie, l’éco-industrie et les TMT (télécoms-médias-technologies), de bénéficier de services premium, expliquent nos confrères de ITespresso.

Pour cette première promotion, on retrouve des sociétés ancrées dans les télécoms, les semi-conducteurs ou le numérique comme 1000Mercis, AuFeminin, LDLC, Inside Secure, GFI Informatique, Neurones, Gameloft ou Ekinops (liste complète en bas de l’article).

Une fois inscrites dans ce club, les quarante entreprises européennes bénéficieront pendant un an d’un dispositif spécifique visant à accentuer leur visibilité sur le marché : intégration dans un indice composé exclusivement des valeurs labellisées Tech 40 (diffusé à partir du 4 mai prochain), à l’instar du traditionnel CAC 40, programme de roadshows notamment à l’international et organisation d’événements dans leur secteur de prédilection pour favoriser les rencontres professionnelles (entrepreneurs, experts, etc.).

L’initiative paneuropéenne a été présentée hier soir à Bercy en présence d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique. « Couplée à nos autres mesures visant à soutenir le développement du secteur tech en Bourse, cette initiative contribuera à la promotion de nos pépites auprès des investisseurs internationaux », assure Eric Forest, Pdg d’EnterNext. enternext