Europeana, future bibliothèque numérique européenne

Tableaux, livres et documents vidéo et audio seront accessible depuis cet unique portail

Le jeudi 20 novembre fera date. Cette date correspondra, selon l’AFP, au lancement de la future bibliothèque numérique européenne. Le projet, baptiséEuropeana, permettra de « mettre en ligne [l’ensemble] du patrimoine culturel européen« .

Depuis le futur site, www.europeana.eu, plus de 2 millions d’objets culturels numérisés seront accessibles. Photographies, films documentaires, ouvrages anciens, cartes ou encore tableaux constitueront le fond de documents consultables. « L’objectif est de dépasser 10 millions d’objets culturels d’ici 2010″, précise Viviane Reding, commissaire chargée de la société de l’information et des médias. Le site devrait être accessible en 21 langues.

L’initiative fait suite à un appel lancé en 2005 par Viviane Reding. La commissaire souhaitait à l’époque « rendre la richesse des collections conservées par les bibliothèques, les musées et les archives européennes accessibles à tous ».

Trois ans plus tard, le projet s’est concrétisé. Archives audiovisuelles, musée et bibliothèque ont collaboré. Côté infrastructure le site a également nécessité un déploiement de trésors techniques, notamment pour l’interopérabilité , la recherche de documents et la prise en main par l’utilisateur.

Le programme de recherche « Quaero » pourrait, si ce n’est déjà le cas, être largement exploité pour cette bibliothèque numérique européenne. Proposer des images, des vidéos ou des archives sonores fera partie des missions du moteur de recherche d’Europeana. Le fait que l’INA et la BNF soient partenaires des deux projets, renforce cette hypothèse.

Lors du lancement du site, seul 1% du fond documentaire sera consultable. Plus de 50% des œuvres mises à contribution proviennent de la France. D’ici 2012, le volume d’archives consultable devrait passer à 4%.

De l’autre côté de l’Atlantique, un autre acteur mène une entreprise culturelle au moins aussi colossale. Le moteur de recherche Google a entrepris depuis plusieurs années la numérisation de millions d’ouvrages. Au mois d’août dernier, la firme de Mountain View, suite à un accord avec l’université du Michigan, a obtenu le droit de numériser 7,5 millions de livres.