L’expert des infrastructures critiques Digora monte en puissance

Réseau, datacenter © Asharkyu - Shutterstock

Connu pour son expertise Oracle, Digora décline dorénavant plus largement son savoir-faire dans le secteur des infrastructures critiques. Un modèle qui fonctionne, la société ayant enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de 47 % en 2011.

Le Français Digora est un expert des infrastructures critiques. Une définition un peu sommaire pour qui veut cerner la réalité de l’activité de la société, laquelle est étroitement liée à son histoire. Portrait de Digora en compagnie de son président, Renaud Ritzler

Digora souffle ses quinze bougies cette année. Lors de son lancement à Strasbourg, ses deux fondateurs, Gilles Knoery et Renaud Ritzler (des partenaires de longue date), avaient comme objectif de fournir une expertise autour des produits Oracle, à commencer bien évidemment par les bases de données.

Une expertise Oracle

Si la société n’a pas pour objectif de couvrir tout le catalogue d’Oracle, son champ d’intervention s’est élargi, avec les ERP, l’analytique, etc. Bref, pour l’essentiel des applications critiques, qui nécessitent la mise en place de solides infrastructures.

Cette expertise Oracle est aujourd’hui reconnue. En effet, la société a su attirer de nombreux experts Oracle, qui – visiblement – lui restent fidèles au fil des ans (un “turn-over” de 3-4% l’an a été évoqué). Elle compte ainsi la plus grande population de consultants certifiés Oracle en France (dont quatre “Oracle Certified Masters”).

L’offre de la société couvre les domaines suivants :

  • le conseil et les services en ingénierie (environ 26 % du CA 2011), avec des projets d’infrastructure, de sécurité, de plan de reprise d’activité, de haute disponibilité, etc. ;
  • les offres d’infogérance à valeur ajoutée (environ 30 % du CA 2011), avec du support, de la supervision et de l’hébergement d’infrastructures critiques ;
  • La formation (environ 6 % du CA 2011), une activité mineure pour Digora, mais une vitrine pour la société, qui a été le premier acteur labellisé “Oracle University” en France ;
  • La distribution de produits Oracle (environ 38 % du CA 2011) : bases de données, middleware, matériel… Digora est dans le top5 des distributeurs Oracle français.

Une expertise métier

Si le métier de Digora était initialement de « faire de l’Oracle », il s’élargit maintenant aux infrastructures critiques dans leur ensemble. Ainsi, des accords ont été signés avec IBM (gouvernance de l’information), Microsoft (bases de données), SAP (business intelligence), Symantec (backup), VMware (virtualisation), etc.

Bref, ce qui était au départ une compétence verticale (Oracle) est peu à peu devenu une offre horizontale (les infrastructures critiques et ultra-critiques).

À signaler également, des relations de plus en plus marquées avec le monde de l’open source. Par exemple Linux (en partie sous l’impulsion d’Oracle) ou les bases de données PostgreSQL (boostées par le rétrécissement des budgets IT).

Des projets courts, et des forfaits

Digora n’a pas pour vocation de « louer » des consultants sur de longues périodes. La société préfère s’axer sur des interventions courtes (quelques jours) et très techniques.

La suite en page deux…