Explosion de l’e-commerce en France

Fleurs, VPC, voyages sont au top des achats en ligne. Deux milliards d’euros ont été dépensés sur le Web en 2002. Soit +60% de croissance!

Qui a dit que les Français avaient peur des achats en ligne? Après avoir décollé en 2001, l’e-commerce français a ampmlifié sa croissance en 2002 avec des ventes en ligne en progression de 60%.

Selon la dernière étude de l’Ascel (l’Association pour le commerce et les services en ligne), le nombre de transactions a augmenté de 47%, avec un bond de 63% au 4ème trimestre (par rapport à la même période de 2001). Au total 5,4 millions de personnes (quasiment un tiers des internautes) ont passé au moins une commande sur Internet. Dopé par l’ADSL L’explosion des achats en ligne a été dopée par la diffusion des connexions à haut débit: les abonnés du haut débit depuis leur domicile sont beaucoup plus volontiers acheteurs (à 44%) que la moyenne des internautes et ils représentent un quart du commerce en ligne. Mais selon une étude Nielsen, le nombre d’acheteurs a augmenté en 2002 plus vite (+26%) que le nombre d’internautes (+15%). Grands gagnants du commerce en ligne français: la VPC (Internet génère désormais 10% à 12% de la vente par correspondance en France), les voyages, les fleurs. L’e-commerce atteint donc aujourd’hui une certaine maturité et s’impose progressivement comme canal de vente incontournable. C’est tout le secteur des nouvelles technologies qui devrait en profiter. Internet: la croissance des abonnements se ralentit

Selon une étude publiée par l’institut Gfk pour le magazine SVM, un quart des foyers français (24%) disposait d’un accès à internet fin 2002, contre 22% un an plus tôt, mais la progression du taux de connexion à l’internet ralentit.

Le succès de l’Adsl touche d’abord un marché de renouvellement, les nouveaux abonnés au haut débit étant souvent d’anciens clients du bas débit. Parallèlement, plus de 35% des foyers n’ont pas de micro-ordinateurs et déclarent ne pas envisager d’en acheter un, un score identique à l’année précédente. « Le prix est devenu un frein à l’équipement des foyers en ordinateur moins important que la question de l’utilité », estime Frédéric Patissier, analyste de Gfk cité par l’AFP . D’ailleurs, le marché français des ordinateurs a reculé pour la première fois, de 2% en volume, à 4,5 millions d’unités, et de 11% en valeur à 6,6 milliards d’euros.