Forum Intégration : Oracle présente sa stratégie Application Server 10g

Thomas Kurian, vice-président responsable du développement d’Oracle Application Server, a fait le déplacement à Paris pour exposer la stratégie de l’éditeur sur son serveur d’applications Oracle 10g

Oracle appartient au trio de tête mondial des serveurs d’applications, avec 19,5% de parts de marché, précédé d’IBM (29,2%) et de BEA (26,3%). En Europe, Oracle est ausi troisième derrière IBM (35%) et BEA (25%) avec 20,9% de PDM.

En fait, Oracle souffre d’être arrivé tardivement sur le marché européen, voici deux ans seulement. Ses ambitions sont grandes, pourtant, comme l’a confirmé Thomas Kurian, vice-président en charge du développement d’Oracle Application Server, en visite à Paris. L’éditeur veut se différentier de ses concurrents en jouant la carte de la diversité, et non pas spécifiquement de l’intégration. Ainsi, Oracle Application Server 10g est un socle sur lequel se décline 6 composants : J2EE & Web Services ; Portals & Mobile ; Business Intelligence ; Enterprise Integration ; Identity Management et Grid Computing. Oracle entend proposer des solutions aux préoccupations principales des entreprises: – le développement de nouvelles applications ; – le respect des règles légales dans les systèmes ; – l’automatisation des processus professionnels ; – l’agrégation et le transfert d’informations pour augmenter la productivité des employés ; – les travailleurs mobiles ; – les outils d’analyse et de partage de l’information pour la prise de décision ; – la sécurité des organisations ; – la réduction des coûts des applications et des matériels. L’important, pour Thomas Kurian provient à la fois de la capacité de l’éditeur à répondre aux attentes de ses clients et prospects, mais aussi de l’autonomie des composants qui peuvent être utilisés séparément. 22% des clients d’Oracle utiliseraient Oracle Application Server 10g. Et PeopleSoft ?

Statu Quo chez Oracle, on ne communique pas sur l’OPA sur PeopleSoft ! D’accord, mais la question mérite d’être posée.

Thomas Kurian ne s’est pas dérobé, mais est resté dans les limites de ses pouvoirs : « Nous travaillons au développement des connecteurs avec les applications de PeopleSoft« . Nous n’en saurons pas plus !