Gefradis optimise son site e-commerce avec Docker et Scalair

Gefradis, spécialisé dans la fabrication de volets, portes, fenêtres, a travaillé avec son hébergeur Scalair pour optimiser son site de e-commerce avec une architecture intégrant des conteneurs Docker.

La technologie des conteneurs n’est pas réservée au seul monde des développeurs. Gefradis, une TPE basée dans le nord de la France, a sauté le pas de la conteneurisation pour son site d’e-commerce. Spécialisée dans la fabrication et la vente de volets, fenêtres, portes, Gefradis a très tôt cru dans la vente sur Internet. « Quand nous avons racheté avec mon associé en 2008 la société, nous avons voulu développer la partie web. Au début cela représentait 10%, aujourd’hui nous sommes à 60% du chiffre d’affaires », nous indique Thibault Kieffer, directeur de Gefradis. Une orientation stratégique où les questions de performances, de temps de latence, d’affichage des pages sont cruciales. Gefradis est présent sur le web depuis 2004 « avec un bon vieux OS commerce et un code relativement propre », se souvient le dirigeant. Mais le développement de l’activité nécessite une évolution et en 2012, la PME choisit de basculer sur Prestashop et en profite pour changer d’hébergeur pour passer chez OVH.

Gefradis choisit Scalair en hébergement

Sur le plan technique, Gefradis avait misé sur un seul serveur web Apache (4 CPU, 4 Go) capable de gérer les requêtes PHP et les traitements  SQL. En matière de sécurité, « nous étions attaqués toutes les semaines et parfois le site tombait », avoue Thibaut Kieffer. Si on ajoute à cela, une version de Prestashop  contenant quelques erreurs de code et laissant augurer la génération d’erreurs sur des requêtes propres au site, il était urgent d’agir pour ne pas obérer le modèle économique de la société. « Nous n’avons pas beaucoup de commandes, mais il s’agit de grosses commandes et qui nécessitent de rester un peu de temps sur le site pour préciser différents renseignements », explique le directeur.  Une exigence de performance et de disponibilité importante.

Sur la partie hébergement, le choix s’est donc porté sur CloudSystem (ancien nom de Scalair) « avec comme ambition première la stabilité et la sécurité. Par exemple, avec Scalair, il n’y a pas de scan de ports ». Un choix a priori payant. « En 4 ans le site est tombé 2 fois et c’était plutôt à cause d’un problème de dimensionnement », constate le dirigeant.

Une architecture avec des conteneurs Docker

Restait le problème de performance et de disponibilité. Les équipes de Scalair ont travaillé avec Gefradis pour améliorer le temps de réponse. Première réponse, une refonte de l’architecture IT et travailler sur une nouvelle plateforme à base de conteneurs. « Nous avons proposé de basculer sur une architecture e-commerce 2.0 avec des conteneurs », explique Nabil Bachir-Djarallah, responsable R&D de Scalair. Concrètement, ils ont fait évoluer l’architecture vers 2 serveurs frontaux NGINX plus un serveur MySQL. « Les deux serveurs frontaux NGINX sont statiques, deux conteneurs Docker ont été implantés pour gérer le traitement PHP et les requêtes SQL sont traitées par la base de données », précise le responsable.

Les conteneurs ont été créés par les équipes de Scalair pour cette tâche de traitement des requêtes PHP. « Cela permet de gérer le versioning de PHP pour tester une application », assure Jérémy Descamps, ingénieur Système Linux & Solutions Open Source chez Scalair et de louer « la facilité pour la mise à jour de la plateforme et la scalabilité horizontale de l’architecture. »  L’évolutivité est aussi de mise. « On peut rajouter des conteneurs quand il y a des pics de charge », assure le spécialiste.

La tête tournée vers l’IA

Avec cette architecture, le contrat a été respecté sur les attentes de Gefradis en matière de disponibilité et de temps de réponse du site. Pour Thibaut Kieffer, « l’architecture à base de conteneurs Docker nous permet d’utiliser nos ressources de manière optimisée et de bénéficier d’une souplesse dans son évolutivité ». Pour lui, « l’hébergement doit être un non évènement », c’est-à-dire sans sollicitation du support et gage de stabilité. Un gain pour Scalair aussi. « Il y a moins de temps passé sur la maintenance de l’hébergement », évoque Nabil Bachir-Djarallah. Un effort devrait également être mené sur le clustering de conteneur, Scalair regarde du côté de Swarm promu par Docker et Kubernetes poussé par Google.

L’hébergeur ne se repose pas sur ses lauriers et travaille sur des évolutions de la plateforme. « Une piste d’amélioration se situe dans l’apport de l’intelligence artificielle sur les charges de travail et l’identification des flux sur les conteneurs. Ils pourront être scalables à chaud en rajoutant de la mémoire », conclut le directeur de la R&D.

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