Télégrammes : Google for Work débaptisé, FBI poursuivi iPhone 5C, Fibre optique 1 Tb/s

Aprés le recueillement de la journée d’hommages aux victimes des attentats, il est temps de lire les télégrammes du soir.

Google for Work bientôt débaptisé. Selon The Information, la firme américaine souhaite changer sa solution entreprise Google for Work en Google Cloud. Ce terme englobera un ensemble de services allant des applications de productivité (google doc, drive, etc), mais également map, les services Cloud, les terminaux Android et Chromebook, le moteur de recherche et les services entreprises. Diane Green, la patronne de l’activité Cloud, a annoncé ces changements dans une note interne. Une annonce officielle pourrait être faite le 29 septembre prochain à San Francisco en ce sens. L’idée derrière ce changement de marque est d’avoir une vision plus globale du Cloud pour mieux concurrencer AWS et Microsoft.

Hacking du iPhone 5C : le FBI traîné en justice. Non seulement, le FBI vient d’apprendre qu’il a acheté à prix d’or un hacking qu’un chercheur est parvenu à réaliser pour 100 $, mais le service d’enquête pourrait bien être obligé de divulguer des informations sur les contrats qu’il a dû passer pour pirater un iPhone. Plusieurs groupes de presse – dont la maison mère de USA Today, Vice Media et l’Associated Press – attaquent le FBI en justice, sur la base de la législation sur la liberté d’accès à l’information, pour l’obliger à dévoiler les sommes dépensées pour déverrouiller un iPhone 5c ayant appartenu à un des auteurs de la tuerie de San Bernardino. Rappelons que, confronté aux sécurités du terminal, le bureau avait sollicité l’assistance d’Apple. Devant le refus de la firme à la pomme, le FBI s’était tourné vers un ou plusieurs tiers, non identifiés, afin d’acheter une technique de déblocage, probablement basée sur une vulnérabilité inconnue à ce jour, pour une somme que le service de police s’est refusé à dévoiler. Le directeur du FBI avait simplement indiqué que l’achat de ce service avait coûté plus d’un million de dollars à son organisation. Les plaignants estiment, également, qu’au-delà du coût de l’opération, le public devrait « connaître la nature des prestataires avec lesquels le gouvernement a jugé bon de contractualiser ».

Nokia franchit le 1 Tbit/s sur fibre optique. Les Bell Labs, qui appartiennent désormais à Nokia depuis l’acquisition d’Alcatel-Lucent finalisée en début d’année, viennent de franchir un nouveau pas vers la limite du taux maximal de transmission de données sur un canal optique selon la loi dressée en 1948 par Claude Shannon, « père de la théorie de l’information ». En collaboration avec Deutsche Telekom T-Labs et la Technical University de Munich, l’équipementier a réussi à atteindre le taux faramineux de 1 Tbit/s (1000 Gbit/s) sur une fibre optique exploitée commercialement. Pour y parvenir, les ingénieurs ont utilisé une nouvelle approche de modulation du signal optique, la Probabilistic Constellation Shaping (PCS) qui s’appuie sur la modulation d’amplitude en quadrature (QAM). Schématiquement, PCS rend le signal plus résistant aux risques de bruits et autre parasitage du support. « Cela permet d’adapter la vitesse de transmission aux conditions idéales de son canal, en délivrant jusqu’à 30 % de portée supplémentaire »indique Nokia qui a présenté aujourd’hui ses résultats dans le cadre de l’European Conference on Optical Communication (ECOC) 2016 à Düsseldorf.