Google investit dans le vent

Google investit quelques milliards dans un câble sous-marin permettant de relier une ferme d’éoliennes à la terre ferme.

Google poursuit sa volonté d’alimenter ses infrastructures en énergie alternative et renouvelable. Le groupe Internet veut traduire cet engagement à travers un nouveau projet baptisé Atlantic Wind Connection (Connexion au vent de l’Atlantique). Il s’agit d’un câble de transmission d’énergie dont la longueur serait de 350 miles (560 kilomètres) qui relierait des éoliennes situées dans l’océan Atlantique aux larges de la côte Est des États-Unis dans les eaux fédérales, détaille ITespresso.fr.

Google décrit son projet par comme « une autoroute de l’énergie propre ». Il est conçu pour relier plusieurs parcs éoliens off-shore aux réseaux électriques des États-Unis. Ces parcs d’énergies alternatives, qui sont distincts du projet fédérateur lié aux activités de Google (moteur, messagerie, applications d’entreprise…), sont situés de 16 à 24 kilomètres au large des côtes pour profiter d’un vent de forte puissance. Ils ne sont pas visibles depuis la rive.

Cette artère aura une capacité totale de transport de 6000 mégawatts. C’est suffisant pour fournir de l’électricité à 1,9 million de foyers selon la contribution de Google sur son blog officiel. Son coût est estimé à 5 milliards de dollars, indique le New York Times. La compagnie Trans-Elect sera en charge de la mise en œuvre. Le financement provient de Google (depuis le fonds d’investissement Good Energies dédié aux énergies renouvelables) à hauteur de 37,5 % du financement global. Ainsi que Marubeni (un fournisseur japonais d’énergie). Ces fonds seront utilisés pour l’obtention des autorisations et pour la première phase de la construction. Mais ce premier tour de table ne représente qu’une petite partie de ce qui sera finalement nécessaire pour aboutir à la fin du chantier.

« En mettant en place un réseau de transmission de grande capacité et sécurisée, un obstacle majeur à l’exploitation de l’éolien off-shore est levé. Un secteur qui, malgré son potentiel, n’a toujours pas de projets d’exploitation aux États-Unis et la signature d’un premier bail n’est survenu que la semaine dernière », précise Google.