Google: pas d'accord signé avec le guide Yelp

Google dément avoir signé un accord avec Yelp, le portail américain des restaurants, des coiffeurs et des dentistes…

Coup de pub, coup de « buzz » savamment orchestré? Durant le week-end passé, le microcosme américain des services de proximité en ligne a été tenu en haleine par une rumeur, qui n’a pas été confirmée…

Google semble se préoccuper, actuellement, du ‘search’ multimédia et_experimente ‘living_stories’ ).

Yelp, le guide, américain, des restaurants et des coiffeurs, ne serait pas arrivé au prix rêvé… Google ne serait pas prêt à mettre un demi-milliard.

Il y a quelques jours, le site TechCrunch avait laissé entendre que Google aurait été prêt à mettre jusqu’à un demi-milliard de dollars. Certains allaient même jusqu’à évoquer un montant exorbitant de 750 millions pour le rachat du service américain de réservation en ligne Yelp.

Une folie, qui rendait beaucoup incrédules, car cela aurait représenté 20 fois le chiffre d’affaires de cette ‘start’ up, créée en 2004 , qui ciblait initialement des réservations de professions libérales (coiffeurs, dentistes… ) et qui s’est récemment ouvert aux restaurants. Depuis, il est vrai que son succès s’est confirmé puisqu’il couvre une trentaine de grandes villes américaines.

Les négociations initiales aurait, paraît-il, porté sur une valorisation de 200 millions de dollars. Et Google aurait été challengé par la concurrence (Microsoft? Là non plus, pas de confirmation). Le, était prêt à doubler la mise – ce qui paraît toutefois étonnant, car ce site de réservation, n’a réalisé que 30 millions de chiffre d’affaires mais prévoit d’atteindre 50 millions.

Le site ne se contente pas de donner les adresses: il apporte des commentaires, notations des clients, ainsi que des idées de sorties ou loisirs. Selon le site lui-même, le nombre de visiteurs sur novembre 2009 aurait été 26 millions de visiteurs. Le nombre de contributions ou « notes » postées par les visiteurs dépasseraient les 8 millions.

De là à valoir 750 millions de dollars, on s’interroge… mais on imagine bien qui a intérêt à faire circuler ce genre de chiffre!