Télégrammes : Google tue les SMS dans Hangouts, Débats présidentielles sans smartphones, Des millions de terminaux Android non patchés

Quand la campagne présidentielle part en vrille, il est temps de partir en week-end juste après la lecture des télégrammes du soir.

Google va supprimer les SMS dans Hangouts en mai. Selon un message envoyé aux administrateurs de G Suite et publié sur Reddit, les utilisateurs de Hangouts ne pourront plus envoyer de SMS à partir du 22 mai 2017. Les autres utilisateurs vont être informés à partir du 27 mars dans un message intégré dans l’application Hangouts. Ce message invitera les utilisateurs à sélectionner une autre messagerie par défaut pour les SMS. Si l’utilisateur n’avait que Hangouts, il sera dirigé vers le Play Store pour choisir un autre client de messagerie. Pour Google Voice, la fonction SMS reste pour les messages échangés via le numéro Google Voice, mais pas ceux échangés par le numéro affecté par les opérateurs mobiles.

Pas de smartphones pendant les débats pour les candidats. A l’occasion du débat entre 5 candidats à l’élection présidentielle sur TF1, les médias se sont fait l’écho d’une anecdote concernant François Fillon. Celui-ci aurait passé le début du débat à discuter par SMS avec sa conseillère en communication, Anne Méaux. Selon RTL, le prochain débat qui doit se dérouler le 4 avril prochain sur BFM TV et CNews avec l’ensemble des candidats, va bannir les smartphones. Après quelques tergiversations, les chaînes de télévision ont obtenu l’accord des équipes de campagnes pour interdire les téléphones sur le plateau.

La moitié des terminaux Android non mis à jour. Plus de 1,4 milliard de terminaux Android sont utilisés sur la planète. Mais à peine 735 millions d’appareils vendus par plus de 200 constructeurs ont reçu, en 2016, une des mises à jours système proposées par Google pour améliorer son OS et, surtout, combler les failles de sécurité. C’est ce qui ressort du nouveau rapport annuel que la firme de Mountain View vient d’éditer sur la sécurité d’Android. Un taux élevé (près de 50%) d’appareils Android potentiellement non sécurisés qui poussent Google a redoubler de vigilance sur la présence des applications potentiellement dangereuses pour les données utilisateurs. En 2016, le géant californien a ainsi vérifié 750 millions d’applications par jour contre 450 millions en 2015. Conséquence, l’installation de trojan a chuté de plus de 51%, les downloaders malveillants de 54%, les backdoors de 30% et les applications de phishing de 73%, assure Google. Au final, seuls 0,05% de terminaux ont installé une application malveillante depuis le Play Store contre 0,15% un an auparavant. Encore un effort pour éradiquer les risques.