HP programme pour début 2011 ses smartphones sous WebOS

Dernier grand constructeur de l’industrie du PC à finaliser sa stratégie smartphone, HP annonce son entrée sur le marché du mobile pour 2011. Avec son propre OS WebOS.

HP lancera bien ses propres smartphones, probablement équipés de l’environnement WebOS. C’est Eric Cador, vice président senior de HP, qui l’a annoncé à l’occasion d’une conférence donnée à Barcelone avec les partenaires. « Nous présenterons de nouveaux téléphones début 2011 », a déclaré le responsable selon des propos reccueillis par Reuters.

Rappelons que HP a racheté le constructeur Palm, fin avril 2010, pour 1,2 milliard de dollars. Plus que les terminaux et sa base clients, c’est surtout l’OS développé par Palm qui intéressait HP. Ce que confirme Eric Cador: « Plus important encore, nous avons acquis WebOS. » S’il n’a pas fermement confirmé l’exploitation de WebOS dans les futurs terminaux mobiles, l’acquisition de Palm laisse peu de place au doute quant à l’usage par HP de la plate-forme WebOS reconnue pour ses qualités de navigation mobile et la gestion du multitâche.

WebOS devrait donc permettre à HP de s’installer sur le marché de smartphones. C’est en effet l’un des derniers grands constructeurs de l’industrie à ne pas disposer d’une offre de téléphones mobiles. Une absence que le constructeur californien œuvre donc à combler. Mais alors que Acer, Asus, Dell, voire Lenovo (sur le marché Chinois) se tournent vers des OS mobiles installés (particulièrement Android), HP choisit donc de faire cavalier seul avec WebOS.

Aujourd’hui, seuls deux terminaux Palm, les Pre et Pixi (commercialisés par SFR en France) exploitent WebOS. HP devra donc convaincre de la pertinence de sa stratégie pour imposer sa technologie. Il restera à savoir si l’offre séduira les opérateurs pour s’imposer sur un marché ultra concurrentiel avec déjà pas moins de quatre OS mobiles bien ancrés (Symbian, iOS/iPhone, Android, BlackBerry, Windows Mobile et, très prochainement, Windows Phone 7) voire six avec Samsung Bada et Nokia Meego. Le marché pourra-t-il supporter l’arrivée d’un septième OS?