Doit-on (et peut-on) adopter le stockage full flash ?

Temps de latence réduit, rapidité de production de la donnée, diminution de la consommation énergétique, gain d’espace, simplicité d’administration, les avantages du full flash sont nombreux. Longtemps considérée comme trop onéreuse, cette technologie est aujourd’hui économiquement compétitive.

Pour Michel Parent, Storage Product Manager chez HPE, « le stockage full flash apporte un nouveau souffle aux entreprises. Il répond aux besoins de stockage du Big Data et apporte une seconde jeunesse aux applications traditionnelles. »

Submergés, les services informatiques des PME doivent gérer le réseau, le système d’information, la virtualisation des serveurs, assurer la continuité entre la salle informatique et les solutions hébergées dans le Cloud et faire face à l’explosion du volume de données. Or, les problèmes de temps de latence, les limitations d’entrées/sorties par seconde, les problèmes de stabilité sont récurrents dans les PME et génèrent la grogne des métiers.

« Les services informatiques sont sous pression. Ils passent leur temps à analyser les raisons des dysfonctionnements, notamment les temps de réponse des applications, constate Michel Parent. Faire le choix d’une solution flash répond notamment à ces problématiques de temps de latence. »

Les avantages du stockage flash

Avec le stockage flash, les temps de réponse sont plus courts. Là où un disque traditionnel affiche en entrées et sorties des temps de latence de l’ordre de 3 à 4 millisecondes, une solution flash 3PAR répond en 0,7 milliseconde.

Michel Parent, HPEConsidérée comme onéreuse, la technologie flash a longtemps été boudée par les entreprises. « Enrichie de solutions d’optimisation et de compaction telles que proposées dans un hyperconvergé ou une solution 3PAR, une offre flash voit sa capacité de stockage augmenter. Si le prix facial de la flash reste plus cher, le volume de données stockées est plus important. Résultat : le tarif au giga stocké est équivalent à celui d’un disque traditionnel », affirme notre spécialiste.

 

Avec les solutions de compression, la technologie flash est aujourd’hui la seule qui puisse absorber les volumes de données générés par le Big Data et assurer leur accès avec un temps de latence réduit. « Par ailleurs, la consommation d’énergie est moins importante et la chaleur des datacenters moins élevée. Le stockage flash diminue l’effet joule », souligne Michel Parent.

Autres avantages : le gain d’espace dans les datacenters et la simplicité d’administration. « Les solutions proposées par HPE se paramètrent en ligne via de simples clics. » Dernier gisement de valeur enfin, la rapidité de la production de la donnée. « Le temps de latence étant réduit, le temps d’exploitation de la donnée est amélioré. Les responsables business peuvent alors accroitre le volume de traitement de données et ainsi déployer plus d’initiatives, plus de projets. »

Faut-il pour autant tout basculer en full flash ? « Certaines données comme la vidéosurveillance n’ont pas besoin de flash, constate notre expert. Toutes les données n’ont pas la même criticité, les mêmes usages et ne sont pas soumises aux mêmes exigences de performance. Des données froides très peu sollicitées ne nécessitent pas de flash. Il est donc pertinent de choisir un modèle hybride avec du flash pour les données très sollicitées et critiques et du classique pour les autres data », conclut-il.