Préparez-vous à la vague du stockage virtualisé…

La virtualisation du stockage (et plus encore le SDS – Software-defined storage) est appelée à progresser rapidement en entreprise. Cette approche est en effet plus flexible que le stockage traditionnel et apporte de nouvelles fonctionnalités très utiles, comme la migration à chaud des données. Elle se veut également évolutive et abordable.

Le stockage sera bientôt largement virtualisé. Une prédiction folle ? Pas forcément. Doit-on rappeler ce que certains spécialistes affirmaient il y a quelques années encore lorsqu’il était question de serveurs virtualisés ? Une approche qui – malgré les réserves de certains – s’impose dorénavant en entreprise.

La virtualisation du stockage connaitra le même destin. Probablement plus rapidement encore que la virtualisation des serveurs. Et ce pour plusieurs raisons. La première est que les entreprises sont maintenant accoutumées à la virtualisation et ses bénéfices. Cette souplesse dans la gestion des machines virtuelles, nombreux sont ceux qui souhaiteraient en disposer pour leurs systèmes de stockage… y compris sur les baies de stockage traditionnelles.

Autre raison, et non des moindres, un aspect software-defined, qui ouvre de multiples possibilités. Une nouvelle technologie de déduplication est accessible ? Une simple mise à jour logicielle permettra d’en bénéficier. Sans changer quoi que ce soit à son infrastructure physique. Qui pourra d’ailleurs employer du matériel standard. Besoin de déplacer les données dans le datacenter ? C’est possible… et à chaud. Besoin de faire des backups ? Là encore, un snapshot à chaud des données est permis.

Plus souple, plus puissant, plus économe

Mais ce n’est pas tout. La virtualisation permet de répartir librement les volumes composant l’infrastructure de stockage. Il est alors possible d’orchestrer les volumes de stockage avec finesse.

Pourquoi faire fonctionner une unité de stockage virtuelle à un bout du datacenter si les machines – physiques ou virtuelles – qui en font usage sont à l’autre bout ? Un rapprochement des ressources compute et storage sera ici salutaire pour l’infrastructure réseau. Les performances seront même maximales lorsque la solution de stockage fonctionnera directement au sein du serveur accueillant les machines virtuelles l’utilisant. De quoi limiter les mouvements intempestifs de données.

Autre bénéfice de cette approche, l’exploitation des SSD présents dans les serveurs modernes dédiés au compute. Avec la virtualisation du stockage, cet espace disque, jusqu’alors négligé, peut maintenant être fédéré dans des infrastructures de stockage alliant haute capacité, flexibilité, performances et fonctionnalités avancées (déduplication, réplication, chiffrement, migration et backups à chaud, etc.).

HPE l’a bien compris en proposant une licence gratuite de sa solution HPE StoreVirtual VSA permettant de créer des systèmes de stockage de type SDS (Software-defined storage), à hauteur de 1 To par serveur ProLiant. De quoi se faire la main sur de premiers projets, avant de déployer plus avant le SDS dans votre datacenter.

David Feugey, ex-rédacteur en chef de Silicon.fr