IBM dote SyNAPSE de l’écosystème logiciel

IBM puce SyNAPSE cognitive computing

IBM continue sa progression dans le programme SyNAPSE lancé par la DARPA en annonçant de nouvelles avancées logicielles.

Atteindre le mimétisme parfait entre le cerveau d’un mammifère et un ordinateur dit « cognitif », tel est en substance le défi lancé par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) avec son programme SyNAPSE (Systems of Neuromorphic Adaptive Plastic Scalable Electronics).

Pour y parvenir, IBM, l’un des sous-traitants de la DARPA (agence du département de la Défense des États-Unis) pour ce programme, a planché sur un écosystème de logiciels dédiés à la programmation des puces constituant le système.

Un écosystème logiciel pour une architecture massivement parallèle

La tâche est complexe car il s’agit d’un modèle de programmation spécifique tourné vers les architectures cognitives distribuées, asynchrones et massivement parallèles.

L’objectif que s’est fixé Big Blue consiste en un système de puces consommant moins d’un kilowatt et confiné dans un volume inférieur à 2 litres. A terme, il s’agit de reproduire l’équivalent de 10 milliards de neurones interconnectées via 1000 milliards de synapses.

Du modèle d’un neurone au simulateur

Dans cette optique, la plate-forme logicielle développée par IBM est cruciale et complète. Elle englobe les étapes allant de la programmation au déploiement en passant par la conception, le développement et la suppression des bugs.

Ainsi, un simulateur spécifique a été développé afin de simuler un réseau de « coeurs neurosynaptiques ». Mais la pierre angulaire est la modélisation d’un neurone.

S’inspirer du cerveau des mammifères pour rompre avec un traditionnel traitement séquentiel suivant un programme pré-défini, est inévitable pour appréhender et traiter en temps réel le « Big Data » produit par notre environnement.

Des maillages de capteurs à même de saisir des quantités phénoménales de données pourraient ainsi être développés. A titre d’exemple, des lunettes pourraient ainsi être mises au point afin d’aider les personnes malvoyantes.

Dès 2011, IBM avait déjà présenté une architecture de puce inspirée du cerveau et basée sur un réseau de « coeurs neurosynaptiques » interconnectés entre eux et configurables.