IBM toujours solide minimise le rachat de Sun par Oracle

Malgré l’échec du rachat de Sun Microsystems, Big Blue se dit prêt à des acquisitions.

Après un bon quatrième trimestre 2008, on attendait IBM au tournant pour les trois premiers mois de l’année 2009. Big Blue allait-il être impacté comme ses petits camarades par le ralentissement économique ? Pas vraiment, puisque le géant informatique semble bien résister.

Quelques heures après l’annonce du rachat de Sun par Oracle, que lorgnait aussi IBM, le groupe a publié un bénéfice net meilleur que prévu pour le premier trimestre, en recul de 1% à 2,29 milliards de dollars. Sur la période, le bénéfice par action ressort à 1,70 dollar, quand les analystes n’en attendaient que 1,66.

Les revenus sont néanmoins inférieurs aux attentes : le chiffre d’affaires a chuté de 11,4% pour s’établir à 21,7 milliards de dollars (un recul historique). Mais le p-dg Samuel Palmisano a noté qu' »IBM continuait à bien se tenir dans un climat économique très difficile ».

D’ailleurs, le dirigeant a souligné que le groupe était « bien placé pour agir de façon décisive et tirer profit de ses solides liquidités pour exploiter au mieux les opportunités qui se présentent ».Malgré son échec avec Sun, IBM restera opportuniste. Au 31 mars, le groupe disposait d’une trésorerie disponible de 1 milliard de dollars.

Reste que l’épisode Sun semble rester en travers de la gorge de Big Blue. Selon le directeur financier d’IBM Mark Loughridge,« Oracle et Sun étaient partenaires depuis 20 ans (…), c’est la même équipe que nous affrontions déjà sur le terrain et contre qui nous avons gagné » des parts de marché. Ambiance.