Intel passe ses SSD à 6 gigabits

Après la série 310 destiné au marché de l’embarqué, Intel propose ses nouveaux SSD en direction des notebook et station de travail en misant sur la performance.

Intel annonce l’arrivée d’une nouvelle génération d’unité de stockage SSD en technologie de mémoire Flash persistante. Destiné aux laptop et stations de travail principalement, la série 510 s’illustre par l’adoption d’une interface Serial ATA (Sata) à 6 gigabits par seconde. Soit le double de la génération actuelle de SSD à 3 Gbit/s (série 310 présentée en décembre 2010 pour le marché de l’embarqué).

Selon Intel (qui s’appuie sur des bancs d’essai sous PCMark Vantage), les nouveaux SSD atteignent 500 Mo/s en lecture et 315 Mo/s en écriture. Impressionnant. A condition de supporter le Sata 6 Gbit/s, ce qui est le cas des deuxièmes générations de processeurs Core (et à condition de ne pas subir le bug du Sandy Bridge).

Des performances qui destinent ces produits aux « joueurs exigeants, créateurs de contenus, utilisateurs de stations de travail et tous les passionnés d’informatique », selon Intel. Et au porte-monnaie bien rempli. Les versions 250 Go et 120 Go étant respectivement annoncées à 584 et 284 dollars. Leur consommation électrique se limite à 380 mW (100 mW en veille) pour 1,2 million d’heures de fonctionnement en moyenne entre deux pannes (MTBF). Rappelons que, dépourvus de pièces mécaniques, les SSD se veulent plus fiable, plus silencieux et moins consommateur que les disques dur électromagnétiques classiques.

Mais le prix en vaut la chandelle pour optimiser la production ou le confort d’utilisation. Toujours selon le fondeur de Santa Clara, les SSD 510 surclassent de 50  % les disques durs à 10 000 tour/minutes, et seraient même plus rapides que deux disques en mode RAID. Selon Dave Lang, CEO du studio de création de jeux vidéo Iron Galaxy, l’adoption des SSD 510 a permis de réduire de 15 % à 20 % les temps de modification par les développeurs.

Au format 2,5 pouces pour 9,5 mm d’épaisseur et 80 gr, les SSD 510 sont gravés en 34 nanomètres et exploitent la technologie Flash NAND MLC (multi-level cell) plus lente et moins fiable que les SLC (single level cell). Mais plus économique et répondant parfaitement aux besoins individuels dans le cadre des usages sur PC, portable ou non. En tout cas suffisamment pour apporter une seconde jeunesse à un notebook vieillissant. Un bon compromis face à la solution de remplacement complète de la machine. Une stratégie notamment adoptée par le concurrent Kingston.


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